Madina Legue

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Parabole Du Grain Qui Meurt Pour Donner Beaucoup De Fruit?

Parabole Du Grain Qui Meurt Pour Donner Beaucoup De Fruit
Méditations – merci à Christine pour la rédaction des échanges La demande des grecs, de ces « nouveaux croyants » qui montent aussi à Jérusalem, c’est de voir Jésus, quand les autres vont adorer Dieu. L’évangéliste nous invite à rentrer dans cette dynamique, à cette demande de voir, de rencontrer Jésus.

Les grecs passent par les disciples pour aller à Jésus, peut être est-ce aussi une invitation qui nous est faite de devenir des passeurs, des relais. Nous aussi, nous passons par d’autres pour approcher Jésus , dans notre vie de foi.

Les grecs, s’adressent à Philippe et André, les 1ers qui ont tout lâché pour suivre Jésus. Qu’est ce que la Gloire de Dieu ? ce n’est pas la gloire telle que nous pouvons l’imaginer, la puissance, le pouvoir… c’est le « poids de la Présence » dit-on. Elle semble plutôt se révéler dans l’abaissement.

« L’heure est venue… » chemin progressif qui va mener à la Croix. La parabole du grain vient expliquer comment Jésus va être glorifié. Le grain de blé va être mis en terre, enseveli, mourir, pour porter du fruit.

C’est un pari sur la vie, ce grain peut donner une multitude d’autres grains, ou rien ! Cela signifie un changement de nature, ça me parle. Une transformation, comme la chenille devient papillon (aussi symbole de Résurrection !). Un drame se prépare, on parle de mort, se réclamer de Jésus ça engage, c’est exigeant.

  • Se détacher de sa vie en ce monde, dépasser une vie un peu nombriliste sur « sa « vie;
  • A l’hôpital, face à la mort annoncée deux réactions, s’accrocher ou lâcher-prise;
  • Remettre sa vie dans les mains de Dieu permet de mieux vivre ce passage pour le malade mais aussi pour les proches;

On vit constamment des passages, des petites morts, des transformations d’état dans notre vie. Des pages qui se tournent, se ferment. Suivre Jésus, aller jusqu’au Calvaire… mais il finira pratiquement seul ! « Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera »…Jésus nous révèle un père qui considère ceux qui se mettent au service du Fils.

Comment comprendre cette affirmation ? citation » Réjouissez-vous, vos noms seront écrits dans les Cieux », Dieu se souviendra d’eux, les reconnaîtra. les réactions des participants De quelle gloire parle-t-on ? Ce n’est pas la gloire qu’on imagine….

Gloire : le poids d’une présence Mourir pour porter du fruit. Image…. En contradiction avec le semeur qui sème pour porter la vie. Est-ce audible…. Image très belle…. C’est un changement de nature. Une image magnifique Rien se perd tout se transforme Tout le monde aime sa vie… plus on veut le garder moins on donne.

Il ne dit pas haïr sa vie mais accepter de s’en détacher. Suivre Jésus… il y a une exigence. Une vie donnée en toute liberté. Qui aime sa vie (on ne dit pas qui aime la vie). A l’hôpital lorsqu’on annonce à un malade qu’il va mourir il y a plusieurs réactions… il y a ceux qui s’accrochent… ceux qui acceptent de se préparer.

Idée : la vie nous a été donnée. Dans sa vie… ; on ferme des pages sans cesse. prends ma vie,Seigneur que ma vie soit prière, que ma vie ressemble à Ta vie. cet ancien chant illustre bien cet évangile Mon Père l’honorera… ? Quel sens ? Réjouissez vous nous vos noms seront inscrits dans les cieux… Le Père les reconnaitra.

Comment savoir si un grain de blé meurt ?

Chers frères et sœurs, bonjour ! Dimanche dernier, nous nous sommes remémoré l’entrée de Jésus à Jérusalem sous les acclamations joyeuses de ses disciples et de la foule. Ces gens mettaient en Jésus de grands espoirs : ils étaient si nombreux à attendre de lui des miracles et de grands signes, des manifestations de puissance, et jusqu’à la libération de l’occupant ennemi.

  • Lequel d’entre eux aurait imaginé que peu de temps après Jésus serait au contraire humilié, condamné et mis à mort sur la croix ? Les espérances terrestres de ces hommes se sont effondrées face à la croix;

Mais nous, nous croyons justement que par la croix, notre espérance est née à nouveau. Les espoirs terrestres s’effondrent face à la croix, mais de nouvelles espérances renaissent, des espérances qui dureront toujours. C’est une espérance bien différente qui naît de la croix.

  1. C’est une tout autre espérance que celles qui s’effondrent, celles de ce monde;
  2. Mais de quelle espérance s’agit-il ? Quelle est l’espérance qui naît de la croix ? Ce que dit Jésus juste après son entrée à Jérusalem peut nous aider à le comprendre;

« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24). Pensons à une petite graine ou à une semence qui tombe en terre. Si elle reste fermée sur elle-même, il ne se passe rien ; si au contraire elle se rompt, elle s’ouvre, elle donne alors vie à un épi, à une pousse, puis à une plante, et la plante va donner du fruit.

  • Jésus a apporté au monde une nouvelle espérance, et il l’a fait à la manière d’une petite graine;
  • Il s’est fait tout petit, comme un grain de blé, il a quitté la gloire céleste pour venir parmi nous : il est « tombé en terre »;

Mais cela n’a pas suffi. Pour porter du fruit, Jésus a vécu pleinement dans l’amour, se laissant rompre par la mort comme une graine en terre. Et c’est justement là, au point ultime de son abaissement – qui est aussi le point le plus élevé de l’amour – que l’espérance a germé.

  • Si l’un de vous se demande comment naît l’espérance, c’est de la croix;
  • Regardez la croix, regardez le Christ crucifié, et de là vous viendra l’espérance qui ne disparaît jamais, celle qui dure pour la vie éternelle;

Et cette espérance a germé par la force de l’amour, car l’amour qui « espère tout, supporte tout » (1 Cor 13, 7), l’amour qui est la vie de Dieu, a renouvelé tout ce qu’il a atteint. Ainsi en est-il de Pâques : en le prenant sur lui, Jésus a transformé notre péché en pardon.

Écoutez bien ce qu’est cette transformation opérée par Pâques : Jésus a transformé notre péché en pardon, notre mort en résurrection, notre peur en confiance. Voilà pourquoi là, sur la croix, est née et renaît toujours notre espérance ; voilà pourquoi avec Jésus toute obscurité devient lumière, toute défaite devient victoire, toute déception devient espérance.

Tout, oui tout ! L’espérance surmonte tout, car elle naît de l’amour de Jésus qui s’est fait comme le grain de blé en terre, qui est mort pour donner la vie. Et de cette vie pleine d’amour vient l’espérance. Quand nous choisissons l’espérance de Jésus, nous découvrons petit à petit que la meilleure façon de vivre est celle de la graine, celle de l’amour humble.

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Il n’y a pas d’autre chemin possible pour vaincre le mal et donner l’espérance au monde. Mais vous pourriez me dire : « c’est une méthode de perdant ! ». On pourrait croire que c’est une méthode de perdant, car celui qui aime perd le pouvoir.

Avez-vous pensé à cela ? Celui qui aime perd son pouvoir, car celui qui donne se dépossède de quelque chose, et aimer est un don. En réalité, la logique du grain qui meurt, de l’amour humble, c’est le chemin de Dieu, et seul celui-là donne du fruit. Nous le voyons également pour nous : posséder pousse à toujours vouloir quelque chose d’autre : j’ai obtenu quelque chose, et tout de suite après, j’en veux une autre plus importante, et ainsi de suite, et je ne suis jamais satisfait.

  1. Voilà une bien mauvaise soif ! Plus on a, plus on veut davantage;
  2. Celui qui est avide n’est jamais rassasié;
  3. Et Jésus le dit de façon claire : « Qui aime sa vie la perd » (Jn 12, 25);
  4. On est avide, on cherche à avoir plein de choses… mais on perdra tout, même la vie;

En d’autres termes, celui qui s’aime et vit pour ses seuls intérêts, se remplit de lui-même et finit par perdre. Celui qui au contraire est dans l’acceptation, est disponible et au service des autres, vit à la manière de Dieu : il est gagnant, il se sauve lui-même et sauve les autres ; il devient germe d’espérance pour le monde.

Qu’il est beau d’aimer les autres, de servir les autres… Certes cela peut être fatigant ! Mais la vie est ainsi, et alors le cœur se remplit de joie et d’espérance. C’est à la fois de l’amour et de l’espérance : servir et donner.

Certes, cet amour véritable passe par la croix, le sacrifice, comme pour Jésus. La croix est le passage obligé, mais il n’est pas un but, c’est un passage : le but c’est la gloire, comme nous le montre Pâques. Et là, une autre très belle image peut nous venir en aide, laissée par Jésus à ses disciples lors du dernier repas.

  1. Il dit : « La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée;
  2. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde » (Jn 16, 21);

Donner la vie, et non la posséder. Voilà ce que font les mères : elles donnent la vie, elles souffrent, mais ensuite elles sont pleines de joie, heureuses parce qu’elles ont donné jour à une nouvelle vie. L’amour donne la joie : il donne la vie, et il donne même sens à la douleur.

L’amour est le moteur qui fait grandir notre espérance. Je vous le redis : l’amour est le moteur qui fait grandir notre espérance. Et chacun de nous peut se demander : « est-ce que j’aime ? est-ce que j’ai appris à aimer ? Est-ce que j’apprends chaque jour à aimer davantage ? », car l’amour est le moteur qui fait grandir notre espérance.

Chers frères et sœurs, en ces jours, jours d’amour, laissons-nous envelopper par le mystère de Jésus qui, comme un grain de blé, nous donne la vie en mourant. C’est lui le germe de notre espérance. Contemplons le crucifié, source d’espérance. Nous comprendrons petit à petit qu’espérer avec Jésus, c’est apprendre à voir dès maintenant la plante dans la graine, Pâques dans la croix, la vie dans la mort.

Je voudrais maintenant vous donner une tâche à accomplir de retour chez vous. Cela nous fera à tous du bien que de nous arrêter devant le crucifix – vous en avez tous un à la maison – de le regarder et de lui dire : « avec toi rien n’est perdu.

Avec toi je peux toujours espérer. Tu es mon espérance ». Imaginons maintenant ce crucifix et, tous, nous pouvons dire à Jésus crucifié, à trois reprises : « tu es mon espérance ». Tous : « Tu es mon espérance ». Plus fort ! « Tu es mon espérance ». Merci.

Qu’est-ce que l’enterrement du grain de blé?

5ème dimanche de Carême de l’année B – Lettre aux hébreux : Jésus était le Fils de Dieu… mais le Fils de Dieu s’est vraiment fait homme… et cet homme-là avait vraiment peur de la souffrance… et il avait peur de la mort : “Le Christ… avec un grand cri et des larmes, a prié Dieu et l’a supplié.

Il savait que Dieu pouvait le sauver de la mort. Il s’est soumis à Dieu complètement, et Dieu l’a écouté. ” Le Fils de Dieu a vraiment été un homme… et cet homme-là, comme tout homme, a eu peur de la souffrance… mais il a accepté de donner sa vie pour nous… il a été obéissant jusqu’à donner sa vie.

C’est ce que dit la lettre aux hébreux : “Il était le Fils de Dieu, et pourtant, il a appris l’obéissance par les souffrances de sa passion; Et ainsi… il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, la cause du salut éternel. ” Jésus a donné sa vie par amour… tout l’Evangile nous le dit : “Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.

  • ” Jésus n’a pas fait semblant de souffrir… il a vraiment souffert… et il a vraiment connu l’angoisse… et c’est justement de cette façon qu’il nous fait comprendre à quel point il nous aime;
  • Évangile de Saint Jean : «En vérité, en vérité, je vous le dis : Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul;
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Mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. » C’est une Parabole… concentrée en deux lignes ! Nous savons bien qu’un grain de blé tombé en terre ne meurt pas vraiment : il germe et se transforme… mais l’image de l’ “enterrement” du grain de blé est très suggestive.

On peut imaginer l’histoire du petit grain de blé racontée aux enfants : Le petit grain de blé était bien au chaud, avec tous ses copains grains de blé; il était bien au sec dans un grenier, et un jour d’hiver on lui dit : “Maintenant, on va te sortir du grenier, et on va te jeter dans la terre.

Tu seras tout seul sous la terre, sans tes copains, tu seras dans le froid et l’humidité, et au Printemps, tu seras méconnaissable… mais à la place il y aura une belle plante, avec des feuilles, des tiges et des épis portant une multitude de grains de blé !” Si le grain de blé répond : “Non… non… pitié… je ne veux pas mourir”, il aura tout raté : il sera juste bon à faire de la farine ! Mais s’il dit : “D’accord, je veux bien donner ma vie”… là, il sera démultiplié : il deviendra des épis et des grains en quantité.

  • Que représente le grain de blé tombé dans la terre ? Si Jésus nous raconte cette histoire, c’est pour nous annoncer sa Passion;
  • C’est pour nous dire qu’il est prêt à mourir comme le grain de blé… il est prêt à tout donner pour que nos péchés soient pardonnés… et pour que la multitude des hommes ait la vie éternelle;

Donc, le grain de blé, représente Jésus. Mais, le grain de blé, c’est aussi chacun de nous : “le disciple n’est pas plus grand que son maître” : il doit marcher à sa suite. Jésus a donné sa vie… et nous, on voudrait être ses disciples sans rien donner !… et sans renoncer à rien ! Il faut évidemment renoncer au mal… ce qui n’est pas simple… dans un monde qui a d’autres idées sur ce qui est bien ou mal et qui ne supporte pas que l’Église (et l’Évangile) condamne quoi que ce soit.

Pour les jeunes, c’est parfois difficile !… leurs copains leur disent : “T’es nul… c’est pas un péché… tu verras, c’est génial !” Qu’est-ce qu’il faut donner ?… Il faut donner de l’amour ! Ce qui n’est pas toujours facile… Jésus a donné sa vie par amour… et nous aussi, il y a des jours où il est difficile d’aimer.

On ne peut pas se contenter d’aimer lorsque l’amour est un bonheur, et refuser d’aimer quand l’amour devient un don de soi : un tel amour serait une illusion sur toute la ligne. Ceux qui ont des enfants le savent; et les couples dont l’amour a duré et grandi tout au long d’une vie le savent également : leur amour a été, à la fois, bonheur et don de soi.

  • “Celui qui aime sa vie la perd, celui qui se détache de sa vie en ce monde la garde pour la vie éternelle;
  • ” (Jn;
  • 12,25) Jésus ne demande pas de haïr la vie, mais de haïr le mal qui est principe de mort;
  • Celui qui croit aimer la vie, alors qu’il fait le mal, détruit ce qui est, en lui, capacité de vie éternelle;

Le Nouveau Testament parle de «conversion» et il parle de «pénitence». En grec, c’est le même mot “Métanoia”… On le traduit parfois par «conversion» et parfois par «pénitence». Il est vrai que toute conversion est difficile, et, en ce sens, est une pénitence.

  • Mais il ne faut pas oublier que la conversion est d’abord un acte d’amour;
  • Ce qui plaît à Dieu, ce n’est pas la souffrance des hommes ! La vraie conversion, c’est d’abord de pratiquer les commandements, d’aimer son prochain et d’aimer Dieu, quel qu’en soit le prix;

Et celui qui est prêt à sacrifier tout ce qui fait obstacle à une telle conversion : qui est prêt à mourir comme le grain de blé, devient capable de porter des fruits de toutes sortes. Fruits de sainteté, de partage, de disponibilité… et, de ce fait, ils sera vraiment un témoin et un apôtre.

Est-ce que le grain de blé est plus grand que son maître?

“Si le grain de blé ne meurt pas, il reste seul” (Jn 12,24) “En vérité, en vérité, je vous le dis : Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul. Mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. ” Nous savons bien qu’un grain de blé tombé en terre ne meurt pas vraiment : il germe et se transforme… mais l’image de l’ “enterrement” du grain de blé est très suggestive.

On peut imaginer l’histoire du petit grain de blé racontée aux enfants : Le petit grain de blé était bien au chaud, avec tous ses copains grains de blé ; il était bien au sec dans un grenier, et un jour d’hiver on lui dit : “Maintenant, on va te sortir du grenier, et on va te jeter en terre.

Tu seras tout seul sous la terre, sans tes copains, tu seras dans le froid et l’humidité, et au printemps, tu seras méconnaissable… mais à la place il y aura une belle plante, avec des feuilles, des tiges et des épis portant une multitude de grains de blé !” Si le grain de blé répond : “Non… non… pitié… je ne veux pas mourir”, il aura tout raté : il sera juste bon à faire de la farine ! S’il dit : “D’accord, je veux bien donner ma vie”, il sera démultiplié : il deviendra des épis et des grains en quantité.

  1. Dans cette parabole, Jésus est le grain de blé : il est prêt à donner sa vie pour que les péchés des hommes soient pardonnés, et qu’ils parviennent à la vie éternelle;
  2. Mais, le grain de blé, c’est aussi chacun de nous : “le disciple n’est pas plus grand que son maître” : il doit marcher à sa suite;
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On ne peut pas être disciple du Christ sans rien donner et sans renoncer à rien. Il faut évidemment renoncer au mal… dans un monde qui a d’autres idées sur ce qui est bien ou mal et qui ne supporte pas que l’Église (et l’Évangile) condamne quoi que ce soit.

  • Il faut également donner : ou bien donner de l’amour, ou bien donner par amour… ce qui est la source des plus grands bonheurs, mais peut aussi conduire au don de soi;
  • On ne peut pas se contenter d’aimer lorsque l’amour est un bonheur, et refuser d’aimer quand l’amour devient un don de soi : un tel amour serait illusoire sur toute la ligne;

Ceux qui ont des enfants le savent ; et les couples dont l’amour a duré et grandi tout au long d’une vie le savent également : leur amour a été, à la fois, bonheur et don de soi. “Celui qui aime sa vie la perd, celui qui se détache de sa vie en ce monde la garde pour la vie éternelle.

” (Jn 12,25) Jésus ne demande pas de haïr la vie, mais de haïr le mal qui est principe de mort. Celui qui croit aimer la vie, alors qu’il fait le mal, détruit ce qui est, en lui, capacité de vie éternelle.

Dans le Nouveau Testament, on a parfois traduit le mot “Métanoia” (conversion) par le mot “pénitence”. Il est vrai que toute conversion est difficile, et, en ce sens, est une pénitence. Mais la conversion est d’abord un acte d’amour. Ce qui plaît à Dieu, ce n’est pas la souffrance des hommes ! La vraie conversion, c’est d’abord de pratiquer les Commandements, d’aimer son prochain et d’aimer Dieu, quel qu’en soit le prix.

Comment savoir si un grain de blé est bon à faire de la farine?

“Si le grain de blé ne meurt pas, il reste seul” (Jn 12,24) “En vérité, en vérité, je vous le dis : Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul. Mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. ” Nous savons bien qu’un grain de blé tombé en terre ne meurt pas vraiment : il germe et se transforme… mais l’image de l’ “enterrement” du grain de blé est très suggestive.

On peut imaginer l’histoire du petit grain de blé racontée aux enfants : Le petit grain de blé était bien au chaud, avec tous ses copains grains de blé ; il était bien au sec dans un grenier, et un jour d’hiver on lui dit : “Maintenant, on va te sortir du grenier, et on va te jeter en terre.

Tu seras tout seul sous la terre, sans tes copains, tu seras dans le froid et l’humidité, et au printemps, tu seras méconnaissable… mais à la place il y aura une belle plante, avec des feuilles, des tiges et des épis portant une multitude de grains de blé !” Si le grain de blé répond : “Non… non… pitié… je ne veux pas mourir”, il aura tout raté : il sera juste bon à faire de la farine ! S’il dit : “D’accord, je veux bien donner ma vie”, il sera démultiplié : il deviendra des épis et des grains en quantité.

Dans cette parabole, Jésus est le grain de blé : il est prêt à donner sa vie pour que les péchés des hommes soient pardonnés, et qu’ils parviennent à la vie éternelle. Mais, le grain de blé, c’est aussi chacun de nous : “le disciple n’est pas plus grand que son maître” : il doit marcher à sa suite.

On ne peut pas être disciple du Christ sans rien donner et sans renoncer à rien. Il faut évidemment renoncer au mal… dans un monde qui a d’autres idées sur ce qui est bien ou mal et qui ne supporte pas que l’Église (et l’Évangile) condamne quoi que ce soit.

Il faut également donner : ou bien donner de l’amour, ou bien donner par amour… ce qui est la source des plus grands bonheurs, mais peut aussi conduire au don de soi. On ne peut pas se contenter d’aimer lorsque l’amour est un bonheur, et refuser d’aimer quand l’amour devient un don de soi : un tel amour serait illusoire sur toute la ligne.

Ceux qui ont des enfants le savent ; et les couples dont l’amour a duré et grandi tout au long d’une vie le savent également : leur amour a été, à la fois, bonheur et don de soi. “Celui qui aime sa vie la perd, celui qui se détache de sa vie en ce monde la garde pour la vie éternelle.

” (Jn 12,25) Jésus ne demande pas de haïr la vie, mais de haïr le mal qui est principe de mort. Celui qui croit aimer la vie, alors qu’il fait le mal, détruit ce qui est, en lui, capacité de vie éternelle.

Dans le Nouveau Testament, on a parfois traduit le mot “Métanoia” (conversion) par le mot “pénitence”. Il est vrai que toute conversion est difficile, et, en ce sens, est une pénitence. Mais la conversion est d’abord un acte d’amour. Ce qui plaît à Dieu, ce n’est pas la souffrance des hommes ! La vraie conversion, c’est d’abord de pratiquer les Commandements, d’aimer son prochain et d’aimer Dieu, quel qu’en soit le prix.