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Comment Détecter Des Produits Dopants?

Comment Détecter Des Produits Dopants
La détection du dopage repose principalement sur 2 stratégies : 1) une mesure directe : les contrôles antidopage ; 2) une mesure indirecte : l’utilisation des données du Passeport biologique de l’athlète. Le dépistage peut concerner tous les sportifs, licenciés ou non, en compétition ou hors compétition.

Quels sont les effets des produits dopants sur l’organisme ?

Les stimulants agissent sur le système nerveux central – Les stimulants (par ex. l’alcoool), les narcotiques (par ex. les antidouleurs) et les cannabinoïdes (par ex. le cannabis) sont interdits avant et pendant les compétitions, mais peuvent cependant être pris pendant l’entraînement.

Il faut cependant être prudent car certaines substances restent longtemps décelables et peuvent conduire à un résultat positif longtemps après la prise. Les stimulants comprennent les amphétamines et l’éphédrine.

Ils ont un effet stimulant et euphorisant sur le système nerveux central et augmentent l’activité motrice. La prise de telles substances permet de mobiliser les dernières forces et d’augmenter la capacité de concentration et l’attention. Lors de la prise de stimulants, le systéme d’alarme du corps ne réagit plus, c’est pourquoi les dernières réserves peuvent être dépensées sans que le sportif ne s’en aperçoive.

La prise de stimulants peut ainsi conduire à l’épuisement, la perte de connaissance et même dans le cas extrême, la mort. De plus les stimulants ont un certain potentiel de dépendance. Les narcotiques diminuent la douleur et ont un effet calmant.

Ils sont souvent pris dans les sports tels que le tir sportif ou le golf. Ces substances peuvent aussi rendre dépendant. Une dose trop élevée peut entrainer des troubles de la conscience, des évanouissements ou même la mort. Pour en savoir plus sur le dopage voir le site de la Fondation Antidoping Suisse.

Quels sont les produits dopants les plus utilisés dans le sport ?

Publié le 20 févr. 2004 à 1:01 Erythropoïétine recombinante, hormone de croissance, produits anabolisants, substituts synthétiques du sang, hémoglobine réticulée. La liste des substances utilisées à des fins de dopage s’enrichit d’année en année et les médecins et soigneurs gravitant autour des champions sont passés maîtres dans l’art de détourner des molécules développées initialement pour soigner des maladies.

Quatre grandes familles de substances sont utilisées pour améliorer les performances de l’organisme : les hormones, les anabolisants, les stimulants et les bêtabloquants (voir tableau). Ces molécules sont souvent combinées entre elles avec des dosages qui donnent le frisson, tant ils sont éloignés des prescriptions habituelles.

Ces cocktails sont également associés à des agents masquant chargés de diluer les substances illicites. L’erythropoïétine, le plus connu de ces produits miracles, est un facteur de croissance des globules rouges (érythrocytes). Il est utilisé notamment contre les anémies et prescrit en cas de chimiothérapie contre le sida ou le cancer.

Cette hormone peptidique stimule la production de globules rouges et améliore donc considérablement la capacité du sang à transporter de l’oxygène vers les cellules musculaires. Une technique plus ancienne et bien connue des sportifs produit le même effet : l’entraînement en altitude.

Au bout de quelques jours de séjour à plus de 3. 000 mètres, l’organisme détecte l’insuffisance d’oxygène capté par les poumons et ordonne une fabrication complémentaire d’EPO endogène. Cette sécrétion naturelle commande alors à la moelle osseuse d’accélérer la production d’érythrocytes de façon à compenser le déficit.

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L’EPO de synthèse injectable produit le même effet. L’hormone exogène fabriquée industriellement par génie génétique est difficile à repérer avec les techniques classiques. On peut toutefois mesurer ses effets, en comptant les globules rouges contenus dans le sang (le taux d’hématocrite).

En temps normal, le sang contient 5 millions de globules rouges par mm3. L’injection d’EPO augmente d’environ 30 % le nombre de transporteurs d’oxygène. Conséquence inévitable de cette surpopulation cellulaire : un épaississement du sang et d’évidents risques de thrombose.

L’EPO de synthèse à commencé à être utilisée au début des années 1990 par les cyclistes italiens. Produisant un « effet turbo » impressionnant, son usage s’est rapidement répandu comme le confirme les confessions des quelques coureurs et soigneurs qui ont reconnu les faits.

L’impact sur la santé d’un usage régulier est mal documenté. Selon, le quotidien milanais « Corriere della Sera », Marco Pantani aurait souffert, outre son état dépressif, d’un effet secondaire grave (et semble-t-il rare) : une destruction importante de la moelle osseuse limitant considérablement la capacité de son organisme à remplacer ses globules rouges (aplasie médullaire).

Cocktail explosif Les stéroïdes anabolisants sont l’autre grande famille de produits dopants. Combinés à un entraînement intensif et un régime alimentaire hyperprotéiné, ils assurent une prise de poids et une musculation rapides.

Les vedettes de cette catégorie sont célèbres : nandrolone, testostérone, THG. Certains experts estiment que ces stars de la chimie sportive mériteraient une place d’honneur sur la plupart des podiums olympiques de ces dernières années, pour tous les sports qui exigent de la puissance ou de l’endurance : athlétisme, natation, cyclisme, ski de fond, patinage, haltérophilie.

Le suivi photographique des athlètes dans le temps est un bon révélateur de l’extraordinaire efficacité de ces stimulants de la croissance des tissus. En 1984, aux JO de Los Angeles, Florence Griffith-Joyner était une frêle jeune fille.

Quatre ans plus tard, à Séoul, sa morphologie a totalement changé : prise de poids, muscles saillants et masculinisation évidente de la silhouette. « Flo-Jo » était devenue une adepte d’un mélange comprenant 5 stéroïdes, dont l’hormone de croissance et la testostérone ou hormone sexuelle masculine.

  • Ce cocktail explosif lui était préparé sur mesure par une « clinique » spécialisée de Los Angeles;
  • Elle est morte à trente-neuf ans de cause inconnue;
  • Les mêmes transformations sont visibles chez l’Anglais Linford Christie, champion olympique du 100 m à Barcelone (17 kg de muscle en 12 ans) ou le canadien Ben Johnson (12 kg gagnés en 4 ans), déchu depuis de son titre gagné à Séoul;
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Chez les hommes forts de l’athlétisme, l’incontestable record appartient au lanceur de disque suédois Ricky Bruch avec 25 kg de plus en 5 mois. Ce poids lourd a reconnu les faits en expliquant sa conduite avec une étonnante candeur. Ayant cessé pendant un temps de se doper, il avait vu ses performances s’effondrer instantanément.

  • Pour revenir au meilleur niveau, il a alors pris la décision de « reprendre son traitement »;
  • C’est là que se trouve probablement le noeud du problème;
  • La plupart des champions de haut niveau vivent dans une quête quasi obsessionnelle de la performance;

Ils vivent dans un univers clos qui a l’apparence de la médicalisation. Cette présence rassurante des « blouses blanches » est parfois officielle, comme ce fut le cas du temps de la République démocratique allemande. Résultat, les sportifs assimilent souvent ces pratiques à des soins complémentaires et non à des actes illicites ou dangereux pour leur santé.

Les drogues y sont souvent affublées d’un surnom affectif comme « mémé » « tonton » ou « cream » qui les rend presque sympathiques. L’analyse psychosociologique du dopage montre par ailleurs que la tentation d’améliorer le « rendement de la machine humaine » commence très tôt dans la vie sportive.

Le passage des compléments polyvitaminés aux boissons énergétiques puis aux substances psychostimulantes et enfin au dopage se fait de façon insidieuse et la spirale infernale commence à la préadolescence.

Qui utilise le dopage ?

Le dopage de demain – Les autorités chargées de contrôler et de sanctionner le dopage se heurtent depuis toujours au même obstacle : les techniques de dopage ont toujours une longueur d’avance sur les méthodes de dépistage validées. Les progrès considérables en matière de synthèse chimique et de génie génétique permettent à des industriels malhonnêtes de proposer régulièrement de nouvelles substances dopantes indétectables par les tests officiels.

Comment le dopage agit sur le cerveau ?

L’ESSENTIEL

  • Une étude menée auprès d’haltérophiles montre que ceux prenant des stéroïdes androgènes anabolisants (SAA) présentent un vieillissement cérébral plus avancé que ceux n’en consommant pas.
  • Ce vieillissement cérébral est d’autant plus accéléré que la consommation de SAA est importante.

Mauvais pour le cœur, les stéroïdes androgènes anabolisants (SAA) sont aussi néfastes pour le cerveau. C’est ce que met en lumière ne nouvelle étude publiée dans la revue en ligne Biological Psychiatry : Cognitive Neuroscience and Neuroimaging. Les stéroïdes androgènes anabolisants sont une version synthétique de la testostérone, l’hormone sexuelle mâles.

Bien que délivrés uniquement sur ordonnance, notamment dans le cadre des déséquilibres hormonaux, ces stéroïdes sont surtout majoritairement pris par des jeunes gens pour améliorer leurs performances physiques et développer leurs muscles.

Et ce, malgré des effets secondaires avérés : outre les problèmes d’acné et une agressivité accrue, la prise de SAA renforce le risque cardiovasculaire et nuit à la fertilité masculine. Ces nouveaux travaux mettent en lumière un autre effet néfaste : ils font vieillir prématurément le cerveau.

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Comment se doper avant une course ?

Acheter votre ginseng sur i-run maintenant – Le ginseng est utilisé depuis des millénaires dans les pays d’Asie comme la Chine, le Japon et la Corée. Il est alors appelé par les ancêtres, « racine de vie ». Les bienfaits du ginseng résident dans ces caractéristiques adaptogènes, c’est à dire qu’il améliore les facultés d’adaptation de l’organismes aux principales agressions, physiques ou mentales.

Agression physique comme le sport, l’endurance, la vitesse… Agression mentale, pour nous sportif, comme la résistance à un entrainement difficile, une compétition qui se finit au mental etc. Notre niveau de performance dépend notamment de notre VO2max, de notre capacité à consommer de l’oxygène.

La consommation régulière de ginseng permet d’augmenter sa VO2 max, d’où l’intérêt, quand on prépare une course de fond, de consommer régulièrement du ginseng. Le ginseng améliore l’utilisation de l’oxygène par les muscles, et diminue la production d’acide lactique (un déchet métabolique produit par le travail musculaire qui favorise les crampes).

  1. L’indication « officielle » du Vidal nous dit que « le Ginseng est une méthode de phytothérapie traditionnelle utilisée dans le traitement symptomatique de l’asthénie fonctionnelle;
  2. » Si on vous dit que tout ceci a été démontré par un mystérieux professeur russe de Sibérie, vous allez rire… Pourtant, il existe bien ! C’est Le Professeur Brekhman, de l’Institut de Vladivostok en Sibérie qui a étudié le premier, en 1970, les effets du ginseng sur les sportifs, en l’occurrence des soldats;

Il a constaté qu’ en prenant du  ginseng une heure et demie avant une course de 3km, les soldats gagnaient 1 minute. Sur une course de 16km, le chrono s’améliore de 5 minutes. Ces soldats courraient non seulement plus vite avec le ginseng, mais ils récupéraient plus vite encore ! Ces études ont ensuite été étendues sur des souris.

Le terme adaptogène aurait d’ailleurs été créé en 1968 par les professeurs Brekhman et Dardymov de l’Institut de physiologie et de pharmacologie de Vladivostok. Les scientifiques ont identifié une série de substances qui seraient à l’origine des bienfaits du ginseng : – les saponines, substances liées aux sucres, qui exercent une influence stabilisatrice sur la tension artérielle et garantissent une bonne oxygénation du coeur ; – l’acide salicylique (comme dans l’aspirine) qui fluidifie le sang ; – les anti oxydants qui protègent des radicaux libres ; – stimule l’hématopoïèse (synthèse des globules rouges), or la richesse en globules rouges conditionne la performance dans les disciplines d’endurance comme la course à pied.

Les effets d’une supplémentation en ginseng se font sentir deux semaines après une prise quotidienne de 200 mg (mais on peut aller bien au delà) et son effet bénéfique se poursuit trois semaines jusqu’à trois semaines après l’arrêt du traitement. Les athlètes peuvent suivre des cures de deux, trois ou quatre semaine en cas de fatigue, préparation intense, convalescence, etc.