Madina Legue

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Pourquoi Mettre Des Produits Chimiques Dans La Cigarette?

Pourquoi Mettre Des Produits Chimiques Dans La Cigarette
Produits ajoutés par les fabricants – Les compagnies de cigarettes ajoutent et mélangent des ingrédients au tabac lors du processus de fabrication des cigarettes, des cigares, etc.

  • Agents de composition Les agents de saveurs, de texture et de conservation ne sont pas nécessairement nocifs à la base, mais ils masquent les effets négatifs du tabac. En plus, au contact du feu, ils libèrent plusieurs substances dangereuses. Ces produits augmentent, chacun à leur façon, l’attrait du tabac et les risques de dépendance liés à ce dernier :
    • Ils améliorent le goût et adoucissent l’irritation de la fumée.
    • Ils maintiennent l’humidité du tabac et contrôlent la vitesse à laquelle il se consume.
    • Ils dilatent les voies respiratoires et facilitent l’entrée de la fumée dans les poumons.
    • Ils camouflent l’odeur et la visibilité de la fumée passive.
  • Taux de nicotine Bien qu’ils disent le contraire, les cigarettiers ont souvent augmenté le taux de nicotine dans les cigarettes. L’augmentation du taux de ce composant chimique a pour but de rendre les consommateurs plus dépendants au tabac.
    • Au Canada, la teneur en nicotine des cigarettes a augmenté de 53 % depuis 1968.

Quelle est la substance la plus dangereuse dans la cigarette ?

Irritants – L’acétone, des phénols et l’acide cyanhydrique sont des irritants qui agressent les parois des bronches , du nez et des yeux. L’acide cyanhydrique est un des produits les plus toxiques retrouvés dans la fumée du tabac.

Quels sont les produits ajoutés dans les cigarettes ?

Quels sont les ingrédients des produits tabagiques ? – La majorité des fumeurs consomment des cigarettes. Une cigarette est un produit manufacturé, soigneusement conçu pour apporter une dose de nicotine. Le tabac séché et traité est mis en paquet et emballé pour créer un produit standardisé. Les caractéristiques de chaque marque dépendent du type et du mélange des tabacs, de la manière dont ils sont séchés, des additifs utilisés et des autres caractéristiques techniques de la cigarette.

Ces facteurs peuvent par exemple affecter la quantité de substances diverses contenues dans la fumée, les caractéristiques de combustion, l’apport de nicotine et la taille des particules de fumée. Au cours des dernières décennies, les additifs ont été introduits en nombre croissant et les cigarettes contiennent maintenant environ 10 % en poids d’ additifs.

On a relevé près de 600 additifs différents. Ces derniers affectent les caractéristiques de la fumée comme sa couleur, son âcreté, son odeur et son arôme. Les principaux additifs du tabac sont les sucres, qui sont aussi présents de façon naturelle, et les humidificateurs.

Quels sont les produits nocifs dans une cigarette ?

La combustion du tabac produit de nombreuses substances toxiques pour l’organisme, dont les goudrons, des gaz toxiques comme le monoxyde de carbone et des métaux lourds (cadmium, mercure, plomb, …). Au total, la fumée de cigarette recèle jusqu’à 7 000 composés chimiques , dont au moins 70 sont cancérigènes.

Elle représente un danger mortel aussi bien pour les fumeurs que pour les non-fumeurs. Dans le cadre de la réglementation sur les produits du tabac et produits connexes, l’Anses est chargée de recueillir et d’analyser les déclarations transmises par les fabricants pour les produits commercialisés en France.

Un certain nombre de données doivent être transmises concernant la composition, les émissions, les données toxicologiques sur les ingrédients, des études approfondies pour certains additifs ainsi que des données de marché.

C’est quoi le goudron dans les cigarettes ?

Le goudron? –

Le goudron est une substance gluante et collante brun-noir contenue dans la fumée du tabac. C‘est un mélange de plusieurs centaines de substances chimiques créées par la combustion du tabac. Parmi ces substances, il est prouvé que 90 sont cancérigènes (hydrocarbures polycycliques aromatiques, nitrosamines). Chaque année, de nouvelles substances de la fumée de tabac sont classées comme cancérigènes.

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    C’est quoi le tabac chimique ?

    Un succès chez les jeunes Mahorais défavorisés – D’après l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), la “chimique” n’a rien à voir avec le cannabis. Il s’agit d’un mélange qui porte bien son nom : du tabac imprégné d’alcool et de cannabinoïdes de synthèse beaucoup plus puissants que le cannabis traditionnel.

    A en croire une étude de l’OFDT sur le sujet datant de mai 2018, cette nouvelle drogue aurait été introduite à Mayotte par un métropolitain en 2009, pour sa consommation personnelle. Dès 2014-2015, ses effets spectaculaires auraient séduit un large public.

    Aujourd’hui l’étude montre que c’est auprès des jeunes Mahorais défavorisés que la “chimique” rencontre le plus de succès. Ainsi, des variantes de la drogue apparaissent, coupées avec d’autres produits parfois difficilement identifiables et à des prix défiant toute concurrence.

    Pourquoi du polonium dans les cigarettes ?

    Santé – Février 2009 Les fabricants savent depuis quarante ans que ce radioélément dangereux est présent dans le tabac. Mais ils ont tout fait pour le dissimuler. Philip Morris (PM), RJ Reynolds, British American Tobacco et toutes les “majors” de l’industrie du tabac ont volontairement caché au public pendant plus de quarante ans la présence dans les feuilles de tabac, les cigarettes et la fumée de tabac d’un élément radioactif dangereux et cancérigène, le polonium 210 (210Po).

    C’est ce composé, un des radioéléments les plus toxiques, avec une activité spécifique qualifiée de “colossale” par le radiothérapeute parisien Jean-Marc Cosset, qui avait servi à assassiner l’ex-agent du KGB Alexander Litvinenko à Londres en 2006.

    Dissimulation Le numéro de septembre de l’American Journal of Public Health publie l’analyse de plus de 1 500 documents internes des firmes productrices de tabac qui a permis à Monique Muggli, une chercheuse de la Mayo Clinic aux États-Unis, de démontrer que les industriels savaient tout et n’ont rien dit.

    Paul Eichorn, dans un mémo de 1978 au vice-président de Philip Morris, conseillait de taire la présence du 210Po dans le tabac : “Nous risquerions de réveiller un géant endormi !” Le polonium 210 est un émetteur de radiations alpha si instable et dangereux qu’il est un des rares à n’avoir jamais été utilisé en médecine.

    Il provoque des cancers du poumon par inhalation : il se dépose aux embranchements des bronches où il provoque le processus de cancérisation. Un fumeur de 30 cigarettes par jour s’expose par sa présence dans la fumée à l’équivalent d’une dose de 300 radios de poumons par an ! Le 210Po serait responsable d’1 % de tous les cancers du poumon des Américains.

    Si le 210Po est présent dans la fumée, c’est à cause des engrais riches en phosphates que l’on utilise pour cultiver le tabac. Ils sont extraits de mines d’apatites, une roche qui contient du radium et du polonium.

    En diminuant la teneur en azote de la plante, ils donnent son arôme spécial au tabac des cigarettes. Dès les années 1960, les fabricants comme Philip Morris savaient que le 210Po contaminait leur tabac (environ 0,01 becquerel par gramme de tabac). Des documents des années 1970 montrent que Philip Morris voulait utiliser un solvant pour laver les feuilles et réduire la radioactivité de 10 à 40 %.

    Mais Ligget Tobacco Group, le 4 août 1975, conclut dans un autre mémo que les solvants lavent aussi toutes les “flaveurs aromatiques qui donnent au tabac son arôme désirable”. Fausse piste donc. Une interdiction de publier les résultats des recherches Documents cachés ou détruits.

    Au début des années 1980, Philip Morris charge le Dr Osdene, un de ses chercheurs, de monter un laboratoire pour mesurer les doses de rayonnements émis par le polonium du tabac. En septembre 2001, William Farone, un chercheur du groupe, témoigne au procès contre les manufacturiers américains : “Nous pouvions mesurer la radioactivité de produits du tabac, pour retirer de la production certains qui étaient trop radioactifs pour atterrir dans les cigarettes.

    ” Mais l’existence même de ce laboratoire a fini par être jugée dangereuse par la firme : le vice-président de la recherche de Philip Morris, Richard Carchman et William Farone, témoigneront séparément que le groupe, sur les conseils de ses avocats, a fini par fermer ce laboratoire.

    Trop dangereux si quelques plaignants pouvaient par la suite démontrer que PM “avait les moyens de faire une cigarette plus sûre mais ne l’a pas fait”. Les fabricants ont aussi testé des filtres pour éliminer le polonium inhalé par le fumeur : RJ Reynolds a ainsi réduit de 30 % la radioactivité contenue dans les gaz et les particules de la fumée des blondes Winston avec un filtre à la tourmaline (une pierre semi-précieuse).

    Là encore RJ Reynolds finit par renoncer. Tous ces travaux finirent par être stoppés, les documents cachés ou détruits. Les avocats de Reynolds interdirent aux chercheurs comme Stewart Bellin de publier leurs résultats (mêmes ceux favorables à la firme) dès 1967.

    Et les dirigeants ? Geoffrey Bible, président de Philip Morris (plus de trente ans de maison), a témoigné publiquement en 1997 “qu’il ne savait pas que du polonium se trouvait dans les cigarettes Marlboro”. Jean-Michel Bader Source : Le Figaro – 28/08/2008