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Fruit Ou Graine De L’Arachide?

Fruit Ou Graine De L
L’arachide (Arachis hypogaea), dont le fruit s’appelle cacahuète ou cacahouète ( du nahuatl tlālcacahuatl qui signifie cacao de terre), arachide, pois de terre, pistache de terre et pinotte (de l’anglais peanut) au Canada est une plante de la famille des légumineuses (Fabaceae) originaire du nord-ouest de l’Argentine.

Comment Appelle-t-on la graine de l’arachide ?

?L’allergie à l’arachide est très fréquente en France pourtant cet aliment énergique comporte de multiples bienfaits. Sa graine, la cacahuète est consommée grillée et salée. Le plus souvent transformée, l’arachide se retrouve sous forme d’huile ou de beurre dans nos supermarchés. Savez-vous pourtant comment l’utiliser à bon escient ? On vous dit tout ! .

Est-ce que les cacahuètes sont des fruits ?

Qu’est-ce que la cacahuète ? – « Cacahuète » vient de l’espagnol mexicain cacahuate, lui-même dérivé du nahuatl tlalcaca-huat, composé de tlalli (« terre ») et de cacahuatl (« cacao »). De cette étymologie, tirons au moins deux leçons. D’abord que les peuples d’Amérique qui virent débarquer les conquistadors cultivaient déjà des cacahuètes, et d’autre part qu’ils les avaient rapprochées, dans leur sagesse, des fèves de cacao.

  • Pour leur forme, certes, mais aussi pour leurs vertus aussi nourrissantes que mystérieuses;
  • La cacahuète est le fruit de l’arachide, une plante herbacée ou arbre à cacahuète dont les gousses mûrissent dans le sol, là même où s’épanouissent habituellement les racines;

Les principaux producteurs de cacahuètes sont la Chine et l’Inde, qui assurent près de 60 % des volumes. Un producteur de cacahuètes est installé en France, dans la région de Soustons. Selon lui, le climat et le sol sablonneux des Landes sont bien adaptés à cette culture… qui se limite pour l’instant à deux hectares. Fruit Ou Graine De L Biscuits aux cacahuètes caramélisées Mystérieuses, les cacahuètes, qui sont en fait les graines de l’arachide, le sont également pour les botanistes. Voici en effet une légumineuse (à l’instar des petits pois) qui rampe ou qui s’élève jusqu’à quatre-vingts centimètres, fleurit, et prend soin d’enterrer ses petits après fécondation. Au moment de la récolte, il faut donc arracher les plantes et leurs cosses – qui abritent les précieuses graines –, qui ne sont pour autant ni des racines, ni des tubercules, ni des rhizomes.

Quelles sont les parties de l’arachide ?

L’arachide Arachis hypogaea L. , famille des Fabacées (syn. Papilionacées), ordre des Légumineuses, anglais : Groundnut (UK), Peanut (USA), espagnol : Mani, portugais : Amendoim. La plante et les produits : Présentation générale Caractéristiques morphologiques et développement de la plante L’arachide cultivée est une légumineuse annuelle de 30 à 70 centimètres de haut, érigée ou rampante.

La partie aérienne est portée par une tige principale, toujours érigée, et deux ramifications latérales primaires issues du collet de la plante. Les feuilles sont composées de deux paires de folioles elliptiques opposées au bout d’un pétiole inséré sur des ramifications alternes ou séquentielles.

Les fleurs jaunes ou orangées, papilionacées, prennent naissance à l’aisselle des feuilles. Elles flétrissent rapidement. La base de l’ovaire fécondé s’allonge pour former un pédoncule appelé gynophore qui s’enfonce dans le sol où se forme le fruit (gousse) composé d’une coque indéhiscente contenant de 1 à 4 graines.

Le système racinaire pivotant permet d’explorer un volume de sol important. Il porte des nodosités fixatrices d’azote atmosphérique, caractéristiques des légumineuses, qui permettent à la plante d’enrichir le sol en azote lorsque les conditions sont par ailleurs satisfaisantes : les apports sont alors importants et ont un effet positif sur la céréale qui suit l’arachide dans la rotation.

Le bon fonctionnement de ces nodosités est commandé par divers facteurs, dont la présence active de bactéries fixatrices dans le sol. La graine est non-dormante dans le groupe Virginia, dormante dans les groupes Spanish et Valencia (voir tableau I). Elle lève au bout de 3 à 4 jours ; la plante aura un développement végétatif limité jusqu’au début de la floraison qui commence de 25 à 30 jours après semis (JAS) et se poursuivra tout au long du cycle, avec un maximum entre 40 et 60 JAS.

10 à 20 % des fleurs seulement donneront des gousses qui parviendront à maturité ; les gynophores émis dans la partie haute de la plante ne parviendront pas au sol et les dernières gousses formées ne seront pas mûres à la récolte.

Diverses techniques culturales, telles que le semis en poquets surbaissés et le buttage pratiqué au moment approprié, permettent d’améliorer dans une certaine mesure le rapport gousses/fleurs. Origine du genre Arachis et extension de l’espèce hypogaea L’arachide est originaire du bassin amazonien où sont localisées toutes les espèces du genre Arachis (plus de 70 ont été identifiées à ce jour), parmi lesquelles seule A.

hypogaea a été durablement domestiquée. Sa dissémination, à partir du XVIe siècle, s’est faite en direction de l’extrême orient sur l’axe espagnol Pérou-Philippines et en direction de l’Afrique sur l’axe portugais Brésil-côte ouest africaine.

L’introduction au nord du Mexique aurait eu lieu postérieurement en provenance de l’Afrique. La plante a ensuite progressivement couvert la totalité des zones tropicales à partir des deux centres de diversification secondaire constitués par l’Afrique de l’Ouest et le Sud-Est asiatique, d’où sont issus les types variétaux exploités par la sélection arachidière pour aboutir aujourd’hui à une collection de plus de 15 000 variétés conservées par un centre international localisé en Inde.

  1. La culture déborde très largement son aire d’origine, puisqu’on la retrouve jusqu’aux 40e parallèles nord et sud et sur tous les continents lorsque les étés chauds permettent à la plante de boucler son cycle malgré la latitude élevée;

Mode de reproduction et amélioration variétale L’arachide cultivée (A. hypogaea ) est un hybride naturel stabilisé par doublement des chromosomes (2 n = 40, allotétraploïde) à partir de deux parents sauvages non identifiés. On distingue deux sous-espèces et trois groupes variétaux correspondant aux types Virginia, Valencia et Spanish dont les caractéristiques sont données sur le tableau 1. Classification et principales caractéristiques de l’espèce Arachis hypogaea

Genre Arachis
Espèce hypogaea
Sous-espèces hypogaea fastigiata
Variétés Hypogaea Vulgaris Fastigiata
Types Virginia Spanish Valencia
Port Érigé/rampant Érigé Érigé
Ramification Alterne Séquentielle Séquentielle
Fleurs sur tige principale Non Oui Oui
Couleur feuillage Vert foncé Vert clair Vert clair
Cycle 120-150 J 90 J 90 J
Dormance Oui Non Non
Gousses (cavités) 2 c. 2 c. 3-4 c.

La plante est autogame (le taux d’allogamie est généralement inférieur à 0,5 %), la fertilisation ayant lieu avant ouverture de la corolle. Les populations naturelles sont donc composées de types stables qu’il est possible d’isoler, de multiplier et de croiser entre eux : la diversité variétale actuelle est due essentiellement à l’action de l’homme (sélection). A signaler l’utilisation, à ce jour très limitée, d’autres espèces soit pour la production de fourrage ( A.

Tableau 1. pintoi ) soit comme plante de couverture (diverses espèces sauvages rampantes). Le matériel sauvage constitue un réservoir génétique potentiellement intéressant pour l’identification de gènes utilisables en amélioration variétale, mais aucun croisement interspécifique ni aucune modification génétique artificielle n’a encore abouti (en 2003) à des variétés susceptibles d’être proposées sur le marché semencier.

L’évolution de la demande et les progrès de la sélection ont conduit à des modifications importantes du matériel végétal initial : passage des types rampants aux types érigés à fructification groupée ; extension de variétés hâtives ou tolérantes à la sécheresse dans les zones exposées aux aléas climatiques ; variétés résistantes à certaines maladies virales (rosette) et tolérantes à diverses maladies fongiques (rouille, cercosporiose) ; variétés répondant aux normes du marché de l’arachide de bouche ; variétés adaptées à la culture irriguée.

Les programmes de sélection en cours sont orientés sur l’amélioration sanitaire du produit (tolérance à Aspergillus flavus , champignon qui propage une toxine cancérigène, l’aflatoxine), à l’amélioration de sa valeur nutritive (optimisation du taux d’acides aminés et d’acides gras essentiels), à la résistance aux prédateurs et maladies, aux stress abiotiques (salinité, acidité, ombrage).

La diffusion de ces variétés est limitée par le faible pouvoir multiplicateur de l’arachide et par les difficultés de onservation, surtout en milieu paysannal traditionnel. Les produits arachidiers L’arachide est consommée soit en graine (après décorticage des gousses), soit sous forme d’huile (après trituration industrielle ou artisanale des graines), soit sous des formes plus ou moins élaborées issues du marché de l’arachide de bouche et de confiserie (” beurre “, pâte, farine, confiserie, etc.

  1. Les sous-produits donnent lieu à des utilisations diverses : fourrage pour les pailles ; combustible, compostage, panneaux d’agglomérés pour les coques vides ; alimentation humaine ou animale pour les tourteaux;

Figure 1. Séquence des principales opérations de transformation Les pourcentages indiqués représentent des moyennes. Taux d’extraction industriel moyen en poids huile raffinée sur gousses : un tiers. Au plan nutritionnel , la teneur de l’huile d’arachide en acides gras essentiels est très proche de l’optimum défini par les nutritionnistes, notamment en ce qui concerne les acides gras mono-insaturés (tableau 2). Composition en acides gras de l’huile d’arachide

  Recommandations FAO Huile d’arachide (Sénégal)
Acides gras saturés 25% 21% (palmitique)
Acides gras monoinsaturés 50% 58% (oléique)
Acides gras polyinsaturés 25% 21% (linoléique)

Retour Haut de page Influence des facteurs et conditions du milieu Le sol Les sols doivent être suffisamment meubles ou ameublis pour permettre la pénétration des gynophores puis l’arrachage des gousses mûres. De plus, l’arachide requiert des sols bien drainés et aérés car les échanges respiratoires des gousses en formation sont élevés. Les sols à texture fine, meubles et perméables, et en particulier les sols sableux, sont ceux qui conviennent le mieux. La culture d’arachide sur sols lourds et argileux n’est conseillée que si le recours à la mécanisation et l’irrigation au moment opportun sont possibles.

Prédominants dans l’huile d’arachide comme dans l’huile d’olive, leur rôle dans la prévention de l’athérosclérose a été démontré. Tableau 2. L’arachide est sensible à la salinité et à l’acidité des sols. Les sols très acides (pH inférieur à 5) ou déficients en CaO peuvent induire des toxicités aluminiques ou ferriques ; l’acidité inhibe le développement des bactéries fixatrices d’azote, ce qui est décelable à l’aspect chlorotique du feuillage et à l’absence de la coloration rouge, à l’intérieur des nodosités, qui caractérise la présence de bactéries actives.

La température et l’ensoleillement Les températures inférieures à 15 degrés et supérieures à 45 degrés ralentissent ou bloquent la croissance, l’optimum se situant entre 25 et 35 degrés. Les températures trop basses ou trop élevées, auxquelles on s’expose sous les climats tempérés et en contre-saison chaude ou froide dans les zones tropicales, ont donc pour effet de prolonger le cycle, voire de bloquer définitivement la germination ou le développement : des variétés de 90 jours en Afrique de l’Ouest pourront mettre 130 à 150 jours pour parvenir à maturité dans le midi de la France, ce qui les expose au froid en début et en fin de cycle.

  1. L’arachide est peu sensible à la photopériode, mais les longs jours ont un effet positif sur la productivité : les semis précoces (lorsque la pluviométrie où l’irrigation le permet) seront donc préférés;

Les déséquilibres se traduisent fréquemment par un rapport fanes/gousses défavorable, que l’on observe également en zone équatoriale et dans les cultures sous plantations arbustives, lorsque l’ensoleillement devient limitant. Le régime hydrique L’arachide présente des stades de sensibilité variables à la sécheresse : les besoins en eau sont élevés au moment de l’imbibition de la graine, qui une fois la germination amorcée craindra l’excès d’eau.

La période de floraison-formation des gousses (30-70 jours après semis) correspond à une phase de sensibilité à la sécheresse, alors que la phase finale de maturation sera favorisée par une sécheresse relative, des pluies à ce stade pouvant en outre provoquer des germinations sur pied chez les variétés non dormantes.

Une pluviométrie comprise entre 500 et 1 000 mm pendant la saison de culture permet généralement d’obtenir une bonne récolte, mais la bonne répartition des pluies en fonction du cycle de la variété est plus importante que le total pluviométrique : des rendements supérieurs à 1 tonne/ha en grande culture ont été obtenus au nord Sénégal, sous 350 mm de pluies concentrées sur trois mois, avec la variété hâtive tolérante à la sécheresse 55-437.

L’irrigation d’appoint permettant d’intervenir en période de stress hydrique ou de sensibilité maximale, conduit souvent à une amélioration substantielle (y compris qualitative) au prix d’un investissement minime.

L’utilisation de variétés tardives, à forte productivité, sera alors préférée. Retour Haut de page Caractéristiques agro-économiques générales Données économiques de base L’arachide (données moyennes 1999-2002) représente 12% de la production mondiale de graines oléagineuses, 7% de la production mondiale et 1% du marché international des huiles alimentaires.

  1. 90% de la production sont assurés par les pays du Sud, dont la CHINE (12 millions de tonnes) L’INDE (7 M) et l’AFRIQUE (6 M) ; les pays producteurs absorbent 90% environ de la production totale dont 50% est triturée aux niveaux familial, artisanal ou industriel;
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Le marché de l’exportation est dominé par les USA et l’Union Européenne est le principal importateur. La plus grande part des transactions internationales se fait en graines sur le marché très rémunérateur de l’arachide de bouche dont les refus sont triturés en huilerie.

  • Le marché des oléoprotéagineux (plantes fournissant de l’huile et des protéines en quantités exploitables), auquel appartient l’arachide, est dominé par le soja;
  • Le tableau 3 donne des éléments de comparaison entre les principaux oléoprotéagineux intervenant sur le marché international;

L’arachide est la plus riche en teneurs cumulées huile + protéines. Son huile bénéficie d’un surprix de 30 % au moins par rapport aux autres huiles, qui sont subventionnées (colza, tournesol), font l’objet d’un quasi-dumpage lié à l’aide alimentaire (soja) ou constituent un sous-produit par rapport à un débouché principal (coton). Tableau 3 : Oléoprotéagineux : indicateurs agro-économiques

  Teneur en huile (%) Teneur en prot. (%) Productions (Mt) Exportations (Mt) Trituration (Mt) Cours moyen USD/t Octobre 2001
Graines Huile Tourteau
Soja 21 40 169 45,61 140,6 186 334 206
Coton 20 23 33,07 0,96 24,65 360 176
Tournesol 45 22 39,05 9,73 36,44 221 438 158
Colza 45 22 39,05 9,73 36,44 221 438 158
Arachide 50 25 30,6 1,44 14,68 720 (*) 665 180

(*) Graines triées 40/50 à l’once Données 1999 et 2000 | Sources FAO, USDA, CIRAD & Public Ledger Les conditions de la production en milieu paysannal La production arachidière mondiale est assurée, pour plus de 85 %, par de petites exploitations paysannales asiatiques et africaines dont le mode de production est caractérisé par : la culture manuelle éventuellement combinée avec la traction attelée ;  une faible consommation d’intrants onéreux ; une stratégie de réduction du risque, dans le cadre de rotations ou d’associations diverses où dominent les céréales (sorgho, mil, maïs, riz). La rusticité de la plante et sa plasticité lui valent d’être souvent reléguée sur des sols peu fertiles et dans des régions à pluviométrie limitante : les rendements sont alors inférieurs à une tonne par hectare en culture extensive. Dans ce contexte caractéristique des savanes sèches africaines, les points sensibles de la filière sont :  la disponibilité en semences, limitée par la fragilité et le faible taux de multiplication de la graine d’arachide ;  les aléas d’une commercialisation locale hasardeuse qui n’incite pas le producteur à intensifier sa production ni à consentir des efforts sur le plan de la qualité ;  les contraintes d’un marché international de plus en plus exigeant au plan des caractéristiques technologiques et sanitaires des produits. L’arachide n’en présente pas moins de nombreux avantages et des perspectives intéressantes pour les petits producteurs et les économies des pays du Sud, aux plans :  agronomique, lié à l’introduction d’une légumineuse dans des rotations à forte dominante céréalière ;  nutritionnel, lié à un apport lipidique et protéinique substantiel dans des régimes alimentaires à très forte dominante glucidique ;   économique, lié à la diversité des produits arachidiers susceptibles d’être auto-consommés ou vendus. Tableau 4 : Les systèmes de culture arachidière : caractérisation et perspectives d’évolution.

Caractérisation agro-économique Diagnostics et perspectives d’évolution
I. – Filière vivrière traditionnelle
Systèmes traditionnels en économie fermée, rôle alimentaire direct important, culture pluviale, manuelle, associée majoritaire, pas de recours aux intrants onéreux et faible excédent commercialisable : la zones inorganisées, enclavées ou forestières d’Afrique et du Sud-Est asiatique. Enclavement, absence de débouchés : les facteurs externes dominent. Les efforts devront porter en priorité sur les infrastructures de base et la logistique (voies d’accès, préparation du sol, outillage, dispositif adapté de séchage/conditionnement/stockage à la ferme). Introduire variétés améliorées avec renouvellement périodique des semences
II. – Filière traditionnelle monétarisée
Systèmes traditionnels ouverts sur un marché local, évolution vers la culture pure et l’utilisation d’intrants de base, culture pluviale ou irriguée avec recours partiel à la traction animale : situation dominante en Afrique, Inde, Sud-Est asiatique. Stade évolutif très ouvert au progrès technique, à condition que soient maîtrisés les deux points sensibles de la filière : en amont l’amélioration variétale et l’accès à des semences de bonne qualité, en aval des conditions incitatives de commercialisation. Efforts à porter sur les aspects quantitatifs de la production (productivité du sol et du travail).
III. Ouverture sur le marché international
Deux types de situations sont à considérer : Systèmes paysannaux avec organisation de la filière : associations paysannes, accès aux intrants, crédit et commercialisation organisés, implication d’opérateurs agro industriels locaux et internationaux : certaines zones d’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Gambie) et australe, Chine, Inde.
Systèmes mécanisés intensifs : situation caractéristique des pays développés, avec rente foncière élevée, forte consommation d’intrants et faible recours à une main-d’œuvre onéreuse. Orientation ” bouche ” exclusive (l’huilerie ne traite que les refus) avec quotas de production subventionnée : USA (premier exportateur mondial).
Situation très sensible aux récents changements structurels : libéralisation, désengagement de l’Etat. Les composantes socio-économiques de la filière (organisation des producteurs, crédit. ) sont à redéfinir en conséquence. Réorienter la production sur l’arachide de bouche et sur le traitement industriel et artisanal des produits. Insister sur les aspects qualité technologique et sanitaire et sur l’intensification (intrants, irrigation, critère ” bouche “).
Situation très sensible à la nouvelle situation internationale résultant des dispositions du GATT qui expose les USA à la concurrence des pays du Sud : l’accent est mis sur la réduction des coûts de production, sur l’élévation des normes de qualité (contrôle de l’aflatoxine) et sur les aspects diététiques (composition et teneur en acides gras, allergies.

Le marché international, encore restreint, est axé sur deux filières différentes mais complémentaires : l’arachide de bouche, aux exigences qualitatives élevées et à fort revenu ; l’arachide d’huilerie et ses dérivés (tourteaux), moins rémunératrice, composée souvent (aux USA par exemple) par les refus de l’arachide de bouche. Le degré d’ouverture sur un marché très sélectif constitue donc le principal critère de caractérisation et le principal facteur d’évolution des systèmes de culture arachidière tels que décrits dans le tableau 4. Retour Haut de page La culture : Itinéraires techniques Mise en place de la culture On distingue trois opérations :   Préparation des semences : en milieu paysannal, les semences sont conservées ou achetées en coque, afin de conserver le plus longtemps possible leur protection naturelle. Le décorticage mécanique à l’aide d’appareils rudimentaires ou mal réglés, de lots eux-mêmes souvent hétérogènes, brise une proportion non négligeable des graines. Le rendement en semence est alors généralement inférieur à 50 %. Le décorticage manuel est préférable, d’autant qu’il peut être effectué en morte saison par la main-d’œuvre familiale.

  • Prévoir 10-15 kg par jour et par personne de graines triées;
  • Il est recommandé de traiter ces semences avant semis;
  • La vérification de la qualité semencière peut être effectuée au moyen d’un test simple (germination sur sable humidifié et comptage des graines germées au bout de quatre jours);

Un lot destiné à être utilisé comme semences devra présenter un taux de germination de 85 % au moins (ce test indicatif n’a aucune valeur réglementaire).   Préparation du sol : choisir un terrain n’ayant pas porté d’arachide la saison précédente. Brûler ou évacuer les débris végétaux et effectuer une façon culturale légère (passage croisé de houe) dès que le sol aura été humecté par une pluie. Le sol est alors prêt à recevoir la semence. Le labour, pratiqué dans certaines situations (sol lourd, enherbement particulièrement vivace) est une opération contraignante rarement justifiée sur sol sableux ; l’arachide y répond peu ou mal.   Date et mode de semis : la date de semis devra avoir pour effet de caler le cycle de la plante en fonction de la répartition prévisible des pluies et des autres paramètres climatiques, avec un impératif majeur : semer le plus tôt possible en sol bien humide. Le semis pourra avoir lieu si la température du sol atteint 20 degrés à 4 cm de profondeur pendant trois jours consécutifs lorsque la température est limitante (indicateur utilisé en Australie) ; en zone de savanes sèches ouest-africaines, où l’eau est le facteur limitant, le semis est effectué traditionnellement sur la première pluie de 20 mm au moins postérieure au 30 juin.

Le billonnage, traditionnel dans certaines régions, est justifié sur sols gravillonnaires, peu profonds, peu perméables, exposés au ruissellement, fréquents en zone soudano-guinéenne d’Afrique. Les paysans ne sèmeront qu’une seule journée pour 20 mm et prolongeront le semis de 24 heures par tranche de 10 mm de pluie supplémentaire.

En régime unimodal une pluviométrie utile de 400 mm/an répartis sur 4 mois permet de cultiver les variétés hâtives (90 jours) ; les semi-tardives (120 jours) seront cultivées sous 600 à 900 mm en 5 mois tandis que les tardives seront réservées aux zones à plus de 900 mm de pluie utile.   Le mode de semis doit conduire à respecter des écartements moyens de 60 x 15 cm (110 000 pieds/ha, 50-60 kg de graines/ha) pour les grosses graines de type Virginia et de 40 ´ 15 cm (170 000 pieds/ha, 50-60 kg de graines/ha) pour les petites graines de type Spanish où Valencia. Le poids de graines nécessaire pour ensemencer un ha, ou ” valeur culturale “, se situe entre 120 et 150 kg/ha de coques, selon la variété et la qualité des semences. Des semoirs monorangs à traction animale permettent à un attelage de semer un ha en huit heures contre dix hommes par jour par hectare pour le semis manuel. Entretien et irrigation   Travail du sol : un ou deux binages, ou un rebillonnage, seront suffisants lorsque le sol aura été préalablement labouré ou billonné. Lorsque l’arachide aura été cultivée à plat sans labour (cas le plus fréquent), plusieurs interventions seront nécessaires selon la virulence de la flore. Dans tous les cas, le premier binage est important car la jeune plante est très sensible à la concurrence des adventices ; il devra être effectué à la main sur la ligne, les autres binages étant limités à l’interligne.

Des modèles plus élaborés existent (multirangs), ainsi que de plus simples (roues à godets matérialisant les trous de semis à l’écartement requis). On prendra bien garde, à partir du 40e jour, à ne pas déterrer les gynophores.

L’utilisation raisonnée d’herbicides de préémergence, en combinaison avec le travail du sol, permet de retarder le premier binage qui correspond à une période de pointe du calendrier agricole, mais la nécessité demeure d’ameublir le sol au moins une fois au cours du cycle.   Irrigation : ce mode de production coûteux sera réservé à l’arachide de bouche d’exportation et à la sécurisation du capital semencier. Le calage de l’arachide dans le cycle de culture devra tenir compte du froid, qui provoquera un ralentissement de la croissance (novembre-février en hémisphère nord) et des pluies, qui rendent difficile les opérations de battage-séchage. La saison sèche chaude est la plus favorable : en hémisphère Nord, elle permet un cycle de hâtives entre février et mai ou de semi-tardives entre février et juin.

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Divers produits herbicides ont été testés (l’arachide présente une bonne tolérance aux herbicides de préémergence, grâce à sa plantule vigoureuse et à son enracinement rapide et profond). Citons les produits à base de métolachlor, de prometryne, de trifluraline.

L’irrigation permet toujours une augmentation sensible de la production de gousses et une augmentation très considérable de la production de fanes, ce qui constitue un appoint financier substantiel dans les zones où sont implantés les périmètres irrigués ouest africains et indiens.

Dans les zones où l’irrigation est traditionnelle (sud-est asiatique), la priorité absolue est accordée à la céréale (riz généralement) ou à la culture dominante (tabac, maïs), l’arachide étant alors conduite en culture dérobée ou intercalaire avec des rendements moyens ou faibles.

Il est recommandé d’assurer un apport d’eau important aux phases critiques du développement : saturer le profil avant le semis, puis en période de forte floraison et de formation des gousses. Ménager un léger déficit hydrique avant floraison, puis en fin de cycle afin d’assurer une maturation plus uniforme. Fumure et défense des cultures  Fertilisation : une fumure minérale annuelle légère NS-P-K ou S-P procure sur l’arachide une plus-value intéressante encore valorisée par une fumure organique à apporter de préférence sur la céréale cultivée en rotation. A ce schéma de base, qui correspond aux recommandations théoriques destinées aux petits producteurs des pays du Sud, s’ajoute la fumure calcique destinée à corriger l’acidité des sols et à améliorer la qualité technologique du produit (semences et arachide de bouche).

La norme moyenne, en contre-saison et en zone sub-sahélienne, est de 4 000 à 6 000 mètres cubes par hectare par aspersion et de 6 000 à 10 000 mètres cubes par hectare par gravité. Les doses et formes d’apports sont généralement calculées sur une base annuelle et dans la perspective d’une rentabilité l’année même de leur application : c’est dire qu’elles ne compensent pas les exportations des cultures.

En Afrique de l’Ouest et Centrale, seul le Sénégal vulgarise diverses formules correspondant à des proportions variables de NS-P-K (6-20-10 dans le bassin arachidier Sud), ainsi que 500 kilos par hectare de plâtre agricole ou phosphogypse réservés aux multiplications semencières de premières générations.  Protection contre ravageurs et maladies : l’arachide, bien que moins exposée que d’autres légumineuses tropicales (niébé et soja), est sensible à des maladies et ravageurs divers contre lesquels l’agriculteur se protège en utilisant des variétés tolérantes ou résistantes (notamment à la rosette), en appliquant des mesures agronomiques préventives d’efficacité partielle et en recourant aux traitements chimiques, en fait limités aux deux extrémités du cycle : le traitement fongicide des semences et le traitement insecticide des stocks individuels ou collectifs. Des traitements à grande échelle contre les nématodes, ainsi que d’autres actions telles que l’utilisation d’appâts empoisonnés contre les iules (myriapodes), ont donné de bons résultats dans les conditions privilégiées (projets) où ils étaient appliqués, mais n’ont pas été diffusés durablement faute d’appui technique et d’incitations économiques suffisantes.   Traitement des semences : il est recommandé d’effectuer un enrobage à sec des graines de semences avec un produit fongicide auquel on ajoute parfois un insecticide à titre répulsif. L’effet, en termes de pourcentage de graines germées, est toujours important et parfois considérable (30 % et plus) si les graines ont été semées dans des conditions d’hygrométrie défavorables, trop profondément ou trop superficiellement. L’opération s’effectue soit par brassage manuel dans une bassine, soit dans un tambour mélangeur constitué d’un fût posé sur un trépied actionné par une manivelle servant d’axe décentré.

Dans les autres pays producteurs ouest africains, les fumures préconisées sont composées de super-phosphate simple (60 à 100 kilos par hectare) ou d’engrais coton selon disponibilité. L’utilisation d’engrais, en fait, connaît un fort déclin lié à la disparition des structures et dispositifs d’aide au monde rural (crédit, subventions, sociétés de développement), alors que la réduction des jachères conduit à un déclin alarmant de la fertilité des sols notamment dans les zones arachidières des savanes africaines.

La formulation sera fonction des produits recommandés ou disponibles localement ; citons la formulation commerciale GRANOX employée au Sénégal à la dose de 2 ‰ (100 grammes pour 50 kilos de graines), composée de Captafol + Benomyl + Carbofuran en proportions 10-10-20, le reste étant composé de poudre adhésive (talc ou attapulgite).  Traitement des stocks : l’insecte le plus nuisible à ce stade est la bruche de l’arachide (Caryedon fuscus), présente aux champs à la récolte et sur certaines légumineuses pérennes toute l’année. Les petits lots mal protégés par un effet de masse insuffisant peuvent être détruits en une intersaison. Différentes méthodes de lutte peuvent être préconisées (sous réserve de l’agrément des produits) : – comprimés de phosphure d’aluminium dans des récipients métalliques hermétiques (actions d’autant moins efficace que l’air est plus sec) ; – traitement sous bâches par fumigation au gaz toxique (bromure de méthyle lorsqu’il est autorisé) : 48 heures à la dose de 30 g/m3, suivi de ventilation forcée.

  • Ne traiter que des arachides bien sèches si l’on souhaite les utiliser comme semences ; – poudrage insecticide réalisé à mesure du remplissage des magasins ou de la constitution des tas, complété par un traitement de couverture en surface (sacs ou coques en vrac);

Selon les réglementations en vigueur sont utilisés K-othrine, Actellic, Bromophos, Iodophenphos, parfois en panachage. Technologie post-récolte La récolte de l’arachide est suivie du séchage et du battage, l’ordre de ces deux opérations pouvant être inversé.  Récolte : le critère de maturité le plus net est le dessèchement du parenchyme interne des gousses qui devient brunâtre. Dès avant la date théorique de fin de cycle, procéder à des sondages et procéder à l’arrachage lorsque 70-80 % des gousses présentent le caractère ci-dessus. L’arrachage peut être manuel en sol meuble. Sinon, sectionner (avec un outil manuel, une houe ou tout autre souleveuse adaptée) le pivot racinaire à 10-15 centimètres sous terre.  Séchage : des gousses fraîches ne peuvent être stockées sans s’échauffer. En cultures traditionnelles de savane sèche, mettre en meules au bout de deux jours, gousses vers l’intérieur en aménageant une cheminée centrale d’aération. Laisser sécher au moins trois semaines. En climat humide, opérer un séchage sur perroquet ou sur un bâti surélevé, finir le séchage en couches minces sous abri.  Égoussage : en culture traditionnelle, l’égoussage manuel aboutit à un produit parfait et préserve les fanes. Des bâtons, fléaux et divers types de batteuses mécaniques inspirées des batteuses à riz sont utilisés. Il faudra ensuite vanner pour séparer les gousses des brisures. Des précautions particulières seront prises pour traiter les semences et l’arachide de bouche.

La teneur en eau des gousses passe ainsi de 30-40 % à la récolte à 6-8 % avant stockage. Secouer pour éliminer la terre et laisser ressuyer en andains gousses en l’air. Un séchage artificiel pourra être conduit dans des séchoirs de type riz en respectant les règles suivantes : – hauteur optimale : de 0,6 m pour 35 % d’humidité à 3 m pour 20 % d’humidité ; – ne pas dépasser 35 degrés pour l’air soufflé à travers la masse, ou mieux ne pas dépasser de 5 degrés la température ambiante ; – adopter un débit moyen compris entre 300 et 600 m3/h et par m3 d’arachide ; – procéder en deux temps : une phase rapide et une phase lente de finissage.

Des batteuses mobiles ou à postes fixes sont utilisées dans les pays de culture mécanisée, les plus performantes intervenant directement après arrachage et déversant le produit dans des vannes équipées de séchoirs.  Stockage : le stockage individuel (semences et auto-consommation) est aléatoire, notamment après décorticage. Le stockage collectif, villageois ou industriel, est toujours préférable. L’opération devra obéir aux règles suivantes : – s’assurer de la propreté et de la sécheresse des coques à traiter ; -procéder, si possible, à une désinsectisation au gaz toxique sous bâches ; – nettoyer et désinsectiser préalablement le magasin et la sacherie ; – poudrer avec un insecticide à mesure du stockage (vrac) ou du remplissage des sacs et faire un poudrage final de couverture ; -effectuer un contrôle par échantillonnage toutes les trois semaines.

Le stockage des graines devra être limité aux produits finis avant expédition (bouche) ou distribution (semences). Il nécessitera des précautions et des infrastructures particulières (entreposage sous bâches, magasin climatisé ou réfrigéré lorsque la période de stockage excède huit mois).

Temps de travaux : les temps de travaux cités au tableau 5 ont été relevés dans trois situations correspondant à la culture manuelle intégrale, à la culture attelée et à la culture motorisée correspondant à un niveau moyen (USA en 1970). Tableau 5. Temps de travaux pour la culture de l’arachide (heures par hectare)

  Culture
  Mécanisée (USA 1970) Tracteur Attelée (Sud Sénégal) Cheval Manuelle (Congo)
Préparation terrain 7,5 30 120
Décorticage semences 90 100
Semis 5,3 15 120
Épandage engrais 10
Entretien 41 85 160
Traitement 1,5
Arrachage, meules 100 70
Battage 50 60 240
Total 105,3 390 810

Retour Haut de page Perpectives de la filière Évolution de la filière La filière arachide, à l’aube du XXIe siècle, est caractérisée par :   une augmentation lente et constante de la production, passée de 23 à 30 millions de tonnes (coques) en une décennie, imputable pour l’essentiel à des progrès considérables de la productivité aux USA et en Chine et accessoirement à des accroissements de superficies difficilement vérifiables en Afrique (Nigeria) ;   une monétarisation croissante de la production dans des zones jusque-là vouées à l’auto- consommation, liée au développement de marchés urbains et de réseaux d’approvisionnement informels mal connus ;   la régression des exportations de produit brut (coques et graines non triées en vrac) au profit de l’industrie locale et surtout d’un secteur artisanal en fort développement, parallèlement avec la régression des ventes de tourteaux qui compromet la rentabilité de la filière huilerie industrielle (Sénégal) ;   une évolution croissante du marché vers le secteur le plus rémunérateur : l’arachide de bouche, au détriment de la filière huilerie en déclin au plan international ;   la régression du secteur para-étatique (sociétés de développement et de commercialisation) et une transition difficile vers la privatisation de la filière dans un contexte institutionnel encore mal stabilisé dans beaucoup de pays du Sud ;   le durcissement des normes de qualité technologique et surtout sanitaire (contrôle de l’aflatoxine) imposé par les pays importateurs (UE surtout), auquel les pays du Sud devront s’adapter s’ils veulent rester présents sur le marché ;   l’émergence sur le marché de producteurs asiatiques (Vietnam) et de clients potentiels (Europe de l’Est) susceptibles de modifier l’équilibre actuel des forces dans un sens encore incertain ;   Les perspectives nouvelles ouvertes par le contexte de pénurie en matières riches en protéines, consécutif au moratoire imposé sur l’utilisation des farines animales et l’interdiction de l’utilisation des protéines issues d’OGM, pour l’alimentation du bétail dans l’Union Européenne. Cette situation, si elle perdure, placerait les tourteaux d’arachide en concurrence avantageuse par rapport au tourteau de soja. Situation et perspectives de la recherche arachidière Les enjeux de la recherche arachidière sont déterminés par une double nécessité :   améliorer durablement la productivité dans le contexte des petites exploitations des PVD ;   améliorer la qualité des produits en réponse à la demande des marchés tant locaux qu’internationaux. Ceci implique que des actions de recherche soient conduites à plusieurs niveaux : – développer les travaux d’agro-physiologie pour l’étude des composantes du rendement afin de définir les stades de sensibilité et d’identifier les causes des limitations du rendement, dans le but de raisonner les interventions agronomiques, de les déclencher à bon escient et d’en optimiser les effets (fertilisation, irrigation, cohérence des itinéraires techniques), – définir des itinéraires techniques intégrant les aspects agronomiques et socio-économiques afin d’insérer l’arachide dans des systèmes de culture pluviaux et irrigués reproductibles adaptés aux grandes zones agro-écologiques : savane sèche, savane humide, zones bi-modales, cultures irriguées, – améliorer la qualité sanitaire, nutritionnelle et technologique des produits arachidiers en intervenant à plusieurs niveaux :

  • la sélection : tolérance à la sécheresse, à l’aflatoxine, aux maladies et prédateurs ; amélioration de la composition en acides aminés et acides gras essentiels ;
  • la phytotechnie : développer les méthodes agronomiques préventives de la sécheresse (en combinaison avec l’irrigation), des maladies et des prédateurs (en combinaison avec les traitements chimiques) ;
  • la technologie post-récolte : contribuer à l’amélioration et à la diversification des produits et sous-produits de la plante au niveau de l’exploitation : qualité semencière, arachide de bouche, valeur fourragère des fanes. Permettre ainsi à l’agriculteur, en participant à la première transformation, de bénéficier d’une partie de la plus-value à ce jour réservée aux opérateurs industriels ou artisanaux.
  • L’industrie d’extraction : améliorer la qualité des tourteaux par la détoxification (élimination de l’aflatoxine) et la valorisation de la fraction protéique pour l’alimentation du bétail.
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Comment appelle T-ON les fruits secs ?

Parfaits pour un encas, pour agrémenter nos plats cuisinés ou encore lors de nos petits creux au boulot, les fruits secs oléagineux (amande, noix, noisette, pignons de pin, pistache, cacahuète. ) font partie de notre quotidien et on les aime ! Oui mais attention, avant de pouvoir les cuisiner et surtout les déguster comme il se doit, apprenons à les connaitre et à bien les consommer ! Toutes nos recettes à base de noix , noisette , amande.

  1. Les fruits secs ou oléagineux sont pourvus d’une coque;
  2. Ce sont les amandes, les cacahuètes, les châtaignes, les noisettes, les noix (du Brésil, de pécan, de cajou ou de macadamia), les pignons de pin ou encore les pistaches;

A consommer « presque » sans modération ! Du fait de leur richesse calorique, les fruits secs oléagineux ne sont pas très bien vus, on le sait. Mais on a tort ! Riches en vitamines et minéraux, ces fruits sont souvent recommandés par les nutritionnistes et les diététiciens.

  • Certes, il ne faut pas en abuser mais une consommation régulière de ces « petites graines » nous apporterait du potassium, du phosphore, du magnésium, du calcium, du fer, des vitamines E, des acides gras insaturés;

On aurait tort de s’en priver ! Et la santé dans tout ça ? Véritables concentrés d’énergie (600 kcal pour 100 g en moyenne), les fruits à coque sont conseillés pour les efforts physiques de longue durée tels que la randonnée, le ski de fond, le tennis, le vélo.

Selon des études récentes, ces fruits secs pourraient avoir un rôle important dans la réduction des risques de maladies cardiaques. Excellente source d’oméga 3, ils ont également des vertus préventives contre l’arthrite et d’autres maladies inflammatoires.

De quoi en user et en abuser. Fruits secs Origine et Apport nutritif L’Amande Originaire d’Asie Mineure, elle est très bonne pour l’équilibre nerveux. Excellente source végétale de calcium, elle permet de pallier l’apport en calcium pour les personnes qui ne digèrent pas le lait et ses dérivés.

Elle est également réputée pour renforcer les capacités intellectuelles ainsi que la fertilité. La Noisette Fruit du noisetier, arbre commun en Europe, la noisette apporte du magnésium notamment utile pour la contraction musculaire.

Elle est également riche en vitamine B9 nécessaire au renouvellement des cellules. La Cacahuète Originaire du Mexique, la cacahuète est aussi appelée « pistache de terre » ou « des Antilles ». Contrairement à ses copines, la cacahuète, et notamment l’arachide, doit être consommée avec précaution car certaines personnes y sont allergiques.

En cas de doute, demandez l’avis de votre médecin. La Noix Originaire d’Asie Mineure, la noix est souvent recommandée aux anémiques, aux enfants et aux personnes âgées. Sa teneur en acides gras insaturés favorise notre bon cholestérol.

Seul petit bémol : elle peut déclencher des aphtes. La Noix de Cajou C’est du bassin amazonien que vient la noix de cajou. Riche en vitamines et protéines, elle aide à réduire le taux de cholestérol. La Noix de Pécan Originaire d’Amérique du Nord, c’est le fruit sec le plus riche en calories.

Avec ses 87% de lipides, il apporte 750 calories pour 100 g. La Noix du Brésil Appelée aussi noix d’Amazonie, ce fruit sec possède des propriétés médicinales. Avec ses vertus analgésique et antispasmodique, la noix du brésil est préconisée pour soigner les maux d’estomac.

La Noix de Macadamia Originaire d’Australie, ce fruit sec est très recherché pour son effet anti-cholestérol. La Pistache Originaire du Moyen-Orient, la pistache possède des acides gras mono-insaturés qui ont un rôle protecteur contre le système cardio-vasculaire.

Il existe plusieurs variétés de pistaches : plus elles sont vertes et plus elles sont parfumées. Le Pignon de Pin C’est une graine extraite du pin parasol qui ne produit pas de fruits avant 25 ans. Protégé par la pomme de pin, à l’intérieur de laquelle il se cache, le pignon est très riche en huile et très nutritif.

La Châtaigne Riche en potassium, elle le renouvelle dans l’organisme après l’effort musculaire, c’est un des fruits secs les plus recommandés aux sportifs après un effort physique intense. Bon à savoir : Si vous voulez conserver vos fruits secs le plus longtemps possible, gardez-les dans un contenant hermétique au réfrigérateur.

Attention aux pignons de pin qui rancissent beaucoup plus vite que les autres. Zoom en cuisine On file vite dans notre cuisine et on se concocte des bons petits plats à base d’amandes, de noix, de noisettes, de pistache ou encore de pignons de pin.

A vos fourchettes ! – Au petit déj : Si vous êtes plutôt céréales le matin, n’hésitez pas à ajouter des amandes ou des cerneaux de noix dans votre bol de lait. Pour ceux qui mangent du pain : vous pouvez confectionner vous-même votre pain aux graines en ajoutant à l’intérieur des pignons de pin ou encore des noisettes.

– Déjeuner et dîner : Les fruits secs apporteront une touche originale et créative dans tous vos plats. Vous pouvez aussi bien les mettre en accompagnement de vos viandes , vos poissons ou vos légumes que dans vos brioches, cakes ou encore sablés.

Les salades et pâtisseries sont également friandes de fruits secs, n’hésitez pas à y ajouter des cerneaux ce noix, des morceaux d’amandes ou encore des pignons de pin. – A l’apéro : Rien de tel qu’un petit verre accompagné d’un bol de cacahuètes ou de noix de cajou.

Pour vos cocktails, penchez pour les pistaches grillées salées. Pour des vins cuits comme le Martini ou le Porto, un mélange de noix de cajou et de cacahuètes sera gagnant. Enfin avec un verre de whisky, mettez des amandes grillées salées.

– En grignotage : Un petit creux au boulot, envie de grignoter tout simplement, prenez quelques amandes avec vous histoire de tenir jusqu’à l’heure du repas. Des fruits qui pensent à nous. Vous pourrez également vous faire chouchouter puisque certains de ces fruits secs sont transformés en huile ou lait de massage pour le corps.

Ll’amande est la plus souvent utilisée pour ce genre de produits : huile d’amande douce, lait d’amande. D’autres, comme la noix, sont utilisés en huile pour le plus grand plaisir de notre cuisine. L’huile de noix, très parfumée, donnera un goût prononcé et singulier à toutes vos préparations culinaires et plus particulièrement à vos sauces de salades.

N’hésitez pas à jeter un œil sur nos recettes à base de pistache , noix , noisette , amande , cacahuète , pignon de pin , châtaigne.

Comment s’appelle l’enveloppe de la cacahuète ?

‘Gousse’ va avec ‘ cacahuète ‘ parce que l’arachide fait partie du groupe des légumineux. les autres telles que noix, noisettes, etc ont des coques. La coque (ou coquille) est une enveloppe dure (oeuf, noix, etc).

Comment se forme la gousse d’arachide ?

L’arachide, une légumineuse originale à tester – De la famille des Fabacées ( Légumineuses ), l’arachide ( Arachis hypogaea ) nous vient tout droit du Mexique. Sa tige dressée (espèces du groupe Spanish/Valencia) ou volubile et rampante (espèces du groupe Virginiana) , de 30 à 70 cm de haut, porte des feuilles composées de 4 à 6 petites folioles ovales.

Comme beaucoup de membres de la famille, ses fleurs jaune pâle à rouge orangé sont papilionacées. Lorsqu’elles fanent, il se passe alors quelque chose de peu commun chez un légume : une pseudo-tige (le gynophore) va pousser sous l’ovaire fécondé pour le conduire vers le sol puis l’enterrer à quelques centimètres de profondeur.

C’est donc sous terre que vont se développer les fruits : des gousses oblongues renfermant les fameuses graines oléagineuses, les cacahuètes. Les gousses des espèces du groupe Spanish/Valencia contiennent deux à six graines à cycle végétatif court (entre 90 et 110 jours) et à courte période de dormance ; les gousses des espèces du groupe Viginiana contiennent deux graines à cycle végétatif long (entre 120 et 140 jours) et à longue période de dormance.

Comment faire pousser une graine d’arachide ?

Étape 1 – Semez les graines à l’intérieur, dans des pots de tourbe (godets de tourbe), environ 4 à 6 semaines avant la date du dernier gel, soit vers la mi-avril (Montréal et ses environs) ou début mai (ailleurs au Québec). Utilisez un terreau pour semis et enfoncez les graines à 2,5 cm de profondeur.