Madina Legue

Acheter des produits

Banane Fruit De Quelle Saison?

Banane Fruit De Quelle Saison
Banane – Saison :  de janvier  dcembre La banane est presque inconnue en Europe jusqu’à la fin du 19ème siècle où elle nous arrive grâce aux bateaux « bananiers » qui en assurent le transport à température dirigée (12°). Il existe deux périodes pour les bananes. La meilleure période pour la banane d’Afrique (Côte d’ivoire, Cameroun, Afrique Centrale) s’étend de septembre à février. Pour les bananes antillaises, il s’agit de la période de janvier à juin. Faire le bon choix  :  Pour une meilleure satisfaction choisir les bananes des Antilles bien mres.

A dcouvrir les bananes exotiques pour leur parfum intense (banane figue, banane rose, frcinette). Atouts nutritionnels  :  Cest le fruit idal pour le sport du fait de son excellent apport en glucides accompagn dune bonne concentration minrale (potassium, magnsium).

Valeur nergtique/100g : 90kcal. Conservation :  La banane craint le froid et supporte mal d’tre expose une temprature infrieure 12C. Sa maturation s’en trouve alors interrompue, et la couleur de sa peau vire rapidement au brun. Evitez donc le rfrigrateur ! Prparation :  La banane s’épluche facilement et se consomme crue.

Quelle est la saison des bananes en France ?

J’adore la mangue et les bananes… alors je fais comment ? – On trouve encore peu de bananiers sur les bords des routes bretonnes… Cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer aux bananes pour le reste de ta vie, juste trouver la bonne alternative entre le plaisir gustatif et l’impact environnemental que cela va générer. Quelques tips pour consommer des fruits exotiques en limitant son empreinte carbone  :

  • La mangue : pas besoin de les faire venir du Brésil ou de Côte d’Ivoire, l’Espagne produit chaque année 30 000 tonnes de mangues, cultivées en Andalousie, au sud du pays. Très savoureuse, elle se récolte d’août à novembre.
  • La banane : c’est le fruit exotique le plus consommé en France : plus de 8kg par an et par habitant. Elle est très bonne pour la santé alors on ne s’en prive pas. On la choisit de préférence antillaise, la saison s’étalant de janvier à juin.
  • L’ananas : L’ananas Victoria de la Réunion est le meilleur, gustativement parlant. Il bénéficie d’un label Rouge et a le mérite d’être cultivé dans un département français. La meilleure saison : décembre et janvier : parfait pour la petite détox d’après-fêtes ! Et si je te dis qu’on cultive des ananas en Bretagne, tu me crois ? Ça se passe à Saint-Jacut-les-Pins, au Tropical Parc  !
  • L’avocat : L’Espagne est un grand producteur d’avocats et la saison est assez longue : octobre à mai. Bonne nouvelle pour les fans de guacamole !
  • Le letchi de la Réunion atteint sa pleine saison entre décembre et janvier, pendant l’été austral. Au niveau texture, on a un peu l’impression de croquer dans un œil humain, mais son goût sucré est un vrai délice !

.

Quelle fruit est de saison ?

Quel fruit manger cette saison en France ? – Ci-dessous, le calendrier des fruits de saison à consommer en France  à imprimer. Banane Fruit De Quelle Saison

  • En hiver : citron, clémentine, banane, kiwi, pomelo, poire, orange, pomme, mandarine.
  • Au printemps  : amande fraîche, pomme, abricot, cerise, mûre, prune, fraise des bois, framboise, fraise, cassis, rhubarbe.
  • En été :  Poire, pastéque, pêche, fraise, cassis, abricot, amande frâche, mûre, melon, cerise, myrtille, brugnon, nectarine, pomme, prune, raisin, figue, mirabelle, groseille, quetsches, framboise.
  • En automne : kiwi, pomme, clémentine, pore, citron, pêche, quetsche, orange, figue, raisin, noix, coing, mandarine, prune, myrtille, châtaigne, framboise.

Nos bons produits à base de fruits.

Quand on récolte la banane ?

Comment bien cueillir les bananes du jardin ? – La récolte des bananes se fait d’une coupe nette du rameau porteur des fruits, idéalement à la machette. La récolte a lieu 8 à 10 mois après la mise en terre. Cela peut varier en fonction du climat et de la variété de bananier cultivée. Banane Fruit De Quelle Saison.

Quels sont les fruits du moment ?

Où poussent les bananes en France ?

Dans la serre familiale de Pignans (Var), les bananiers grandissent aussi vite que le succès de leurs fruits. « Les plantes commencent à percer nos plafonds de six mètres de haut », s’amuse Marc Giovinazzo, à l’origine de la première production métropolitaine de banane.

Où se cultive la banane ?

Les bananes poussent dans les régions tropicales où la température moyenne avoisine les 27 °C et où il pleut beaucoup (2000 à 2500 mm par an). La température ne doit pas être en dessous de 20° et pas en dessus de 40 °C.

Quel est le meilleur moment de la journée pour manger une banane ?

Pourquoi manger une banane le matin ? – C’est le matin que les glucides de la banane sont les plus profitables , dès le petit déjeuner ou à la pause de 10 heures. Toute son énergie est alors assimilée par le corps , sans stockage, que vous passiez votre journée au bureau ou attelé à une tâche physique.

Où poussent les bananes en France ?

Dans la serre familiale de Pignans (Var), les bananiers grandissent aussi vite que le succès de leurs fruits. « Les plantes commencent à percer nos plafonds de six mètres de haut », s’amuse Marc Giovinazzo, à l’origine de la première production métropolitaine de banane.

Où Cultive-t-on des bananes en France ?

Il existe également des variétés plus adaptées à des cultures dans le sud de la France (la maison du bananier est installée à Couëron, en Loire-Atlantique) comme la variété ‘Musa Ice cream’.

Est-ce que les bananiers font des bananes en France ?

Un bananier sous nos climats ? – Le bananier est une plante herbacée arborescente et vivace, à feuilles caduques sous nos climats. En clair, il s’agit d’une herbe géante, à très grandes feuilles (voir : Feuillages XXL ), possédant un pseudo-tronc (ou stipe).

Il peut vivre plusieurs années mais perd ses feuilles en hiver, pour repartir de plus belle au printemps. La croissance du bananier est très rapide. Certes, il s’agit d’une plante tropicale, qui apprécie les climats chauds et humides, mais certaines espèces sont rustiques et peuvent fort bien être cultivées en pleine terre, en France, pour peu qu’on les protège du gel durant l’hiver.

See also:  Rhubarbe Fruit Ou Légume?

Il existe aussi des espèces naines de bananiers adaptées à la culture en pot, en appartement ou sous une véranda. La plupart de ces bananiers sont ornementaux, appréciés pour la touche exotique qu’ils apportent au jardin (lire aussi : De l’exotisme dans les massifs ).

Quel est le pays d’origine de la banane ?

Abstract – Banana: from origin to market. Cultivated bananas are giant herbaceous plants within the genus Musa. They are both sterile and parthenocarpic. There are well over a thousand domesticated Musa cultivars, they are mostly triploid (a few are diploid or tetraploid) and are derived from crosses between two wild species, Musa acuminata and Musa balbisiana.

In terms of production, bananas are the fourth agricultural product after rice, wheat, and maize. They constitute the basis of food security for many people. Cropping systems vary widely around the world and contrasting objectives are encountered: consumption by the producer, sale on local or national markets, export, etc.

Cooking bananas, including plantains, must be distinguished from dessert bananas, which constitute a major international trade. This international trade started only in the early 1900s but it has since grown continuously. Banana is currently the most exported fruit, in terms of both value and quantity.

  • Despite the high genetic diversity found within the genus Musa , the export market is mainly based on single Cavendish;
  • There are major challenges to banana production from biotic or abiotic stresses to continue to meet the criteria of sustainability, quality and yield that are imposed;

Keywords : genetic diversity, production, Cavendish, production, Cavendish, banana, origin, international trade 1 Le bananier est originaire de l’Asie du Sud-Est, où il est retrouvé de l’Inde à la Polynésie (Simmonds, 1962) et son centre de diversification semble être la Malaisie ou l’Indonésie (Daniells et al.

  1. , 2001);
  2. Il s’est propagé vers l’Afrique de l’Ouest il y a au mois 2500 ans (Mbida Mindzie et al;
  3. , 2001);
  4. Son implantation aux Amériques s’est d’abord faite par la République Dominicaine en 1516 grâce à des plants en provenance des îles Canaries, et s’est poursuivie vers l’Amérique Centrale et du Sud;

Ainsi, depuis des millénaires, les migrations humaines et les échanges de matériel végétal ont introduit le bananier dans des situations écologiques très différentes sur tous les continents (Lassoudière, 2007). 2 Les bananiers appartiennent à l’ordre des scitaminales, ou zingibérales, et à la famille des Musaceae.

  1. Ce sont des monocotylédones aux pièces florales par trois ou multiple de trois, asymétriques zygomorphes avec nervation secondaire des limbes parallèles, absence de formation vasculaire secondaire au sein de la tige et des racines;

La famille des Musaceae comporte trois genres, à savoir : 3 – Musella , très peu représenté et localisé en Asie, 4 – Ensete , ne comportant pas d’espèces parthénocarpiques, 5 – Musa , présentant une forte variabilité et caractérisé par des inflorescences avec des bractées insérées séparément des fleurs, à l’inverse du genre Ensete.

6 Les premières classifications du genre Musa sont apparues à la fin du 19 e siècle. Le genre Musa a été divisé en quatre sections (Cheesman, 1947 1 cité par Heslop-Harrison et al. , 2007) sur base du nombre de chromosomes et de caractéristiques morphologiques : les Australimusa (n = 10) ; les Callimusa (n = 10) ; les Rhodochlamys (n = 11) et enfin les Eumusa (n = 11) avec 10 à 12 espèces qui constituent le genre le plus diversifié et comprend plus de 1 000 variétés dont les plantains (Lassoudière, 2007).

La section Eumusa regroupe presque tous les bananiers cultivés et se caractérise par des bractées sillonnées longitudinalement sur leur face externe et de nombreuses fleurs par bractée disposées en deux rangées. Une étude récente basée sur l’AFLP ( Amplified Fragment Length Polymorphism ) propose de réduire de quatre à deux groupes le genre Musa en regroupant les Rhodochlamys avec les Eumusa et les Australimusa avec les Callimusa (Wong et al.

, 2002). Cependant, d’autres regroupements ont été proposés et la classification précise des espèces et sous-espèces reste toujours débattue (Heslop-Harrison et al. , 2007). De plus, de nombreuses régions du centre de diversification du genre Musa en Asie du Sud-Est n’ont pas encore été explorées et de nouvelles variétés et espèces continuent d’être découvertes (Häkkinen, 2009).

D’un point de vue botanique, le genre Musa se divise en deux grands types : les variétés comestibles à fruits charnus et les espèces sauvages. Ces dernières, séminifères à fruits non comestibles sont toutes diploïdes (AA et BB). Actuellement, on en compte environ 180, toutes originaires d’Asie du Sud-Est, mais leur recensement n’est pas encore définitif, surtout pour BB (Cirad-Flhor, 2003).

  1. Ces variétés fertiles sont cependant importantes car elles présentent différents niveaux de résistance aux maladies et ravageurs;
  2. De plus, en se croisant naturellement entre eux, ces bananiers sauvages et séminifères ont contribué à l’élargissement de la diversité génétique;

Ils sont donc la base des différents programmes d’amélioration génétique et de créations variétales actuels et futurs. C’est à partir de croisements entre ces espèces que sont apparues des variétés sans graine. Ces bananes qui possèdent des qualités alimentaires ont rapidement intéressé l’homme qui les a intégrées dans son agriculture en utilisant leur potentiel de multiplication végétative par enracinement de leurs ramifications latérales.

  • Le nombre de cultivars ou de variétés comestibles à fruits charnus stériles et parthénocarpiques de par le monde est estimé à 1 200 (Cirad-Flhor, 2003) et représente une diversité génétique non négligeable;

Aujourd’hui, les variétés cultivées sont classées en groupes selon leur constitution génétique et leur niveau de ploïdie, puis en sous-groupes en rassemblant les différents cultivars dérivant les uns des autres par mutations naturelles à partir d’un ancêtre génétiquement commun (Cirad-Flhor, 2003).

  1. Si les bananiers sauvages sont tous diploïdes, les variétés cultivées actuellement sont généralement des clones triploïdes stériles et aspermes (AAB et ABB), issus soit de croisements interspécifiques entre les deux espèces séminifères sauvages diploïdes principales Musa acuminata et Musa balbisiana , soit de la seule espèce M;
See also:  Fruit Qui A Peu De Valeur?

acuminata (AAA) ( Figure 1 ). On rencontre plus rarement des variétés diploïdes (AA et AB) et des clones tétraploïdes de nature interspécifique (Lassoudière, 2007). La contribution haploïde de M. acuminata et M. balbisiana aux bananiers cultivés est indiquée respectivement par A et B (Simmonds et al.

, 1955). Le tableau 1 reprend la classification et la répartition géographique des principaux bananiers cultivés. Au sein des bananiers cultivés, il faut différencier deux grands types de bananes comestibles : les bananes qui se consomment à l’état frais, dites « dessert » et les bananes consommées cuites dites « à cuire », comprenant notamment les plantains.

Ces derniers (AAB) comprennent de nombreux cultivars variant par leur forme, leur taille, leur couleur, leur gout, etc. Produits de manière traditionnelle, leur productivité n’est pas très élevée (10 t. ha -1 ) mais la culture nécessite peu de soins (Lescot, 2004). 7 Les bananiers sont cultivés dans plus de 120 pays sur les 5 continents (Bakry et al. , 1997) et sur plus de 10 millions d’hectares (Lassoudière, 2007). Les bananes offrent de multiples usages. Elles sont consommées principalement sous forme de fruit frais ou comme légume cuit ou frit mais font également l’objet de nombreuses transformations : chips, frites, beignets, purée, confiture, ketchup, alcool, vin, bière, etc.

Les bananes à cuire constituent souvent l’un des produits essentiels de l’alimentation de base des populations de la zone tropicale humide. Source de glucides, elles sont l’équivalent de la pomme de terre en pays tempérés (Lescot, 2004).

D’autres parties de la plante sont utilisées comme fibre textile, pour la construction d’abris, la fabrication de couvertures ou comme emballages de cuisson. En termes de production mondiale, la banane est le quatrième produit agricole après le riz, le blé et le maïs (Lassoudière, 2007).

Elle occupe le premier rang de la production fruitière, avec un peu plus de 106 millions de tonnes produites annuellement à l’échelle mondiale (Lescot, 2006). Les systèmes culturaux sont très diversifiés dans le monde et les objectifs très contrastés : autoconsommation, ventes sur les marchés locaux ou nationaux, exportation vers des régions proches ou vers les pays industrialisés du Nord.

Près de 90 % de la production sont issus de petits agriculteurs, produisant pour la consommation domestique et les marchés locaux. Seuls un peu plus de 10 % de la production mondiale sont destinés à l’exportation. On distingue cependant deux grandes filières de production : celle des bananiers en culture pure, dont une partie des fruits est destinée à l’exportation et celle des bananiers en polyculture, destinés à l’approvisionnement des marchés locaux ou à l’autoconsommation familiale.

  1. 8 Dans les statistiques, il faut distinguer : 9 – les bananes à cuire comprenant notamment les plantains (AAB) séparés des autres types de bananes à cuire, 10 – les bananes dessert dominées par les variétés du sous-groupe Cavendish (AAA) séparées des autres bananes dessert pouvant appartenir au groupe AAB (Prata), AA (Figue sucrée) ou AAA (Gros-Michel, etc;

) 11 Les bananes à cuire correspondent à 43 % de la production mondiale des bananes et les plantains (AAB) représentent 40 % des bananes à cuire. 12 Le reste de la production mondiale (57 %) concerne les bananes dessert, avec la majorité de leur production issue du groupe des Cavendish.

L’Inde et le Brésil en sont les deux plus gros producteurs et écoulent la quasi-totalité de leur récolte sur les marchés intérieurs (Lassoudière, 2007). En termes de production, ils sont suivis par l’Equateur, la Chine, la Colombie et le Costa Rica.

De 1985 à 2000, la production est passée de 42,5 à 63,4 millions de tonnes, les surfaces ayant augmenté corrélativement de 1 million d’hectares (Lassoudière, 2007). Les études d’impact sur la production bananière sont peu nombreuses. Toutefois, cette industrie est d’une importance vitale pour l’ensemble des pays producteurs.

Elle joue non seulement un rôle important dans l’alimentation, mais aussi aux niveaux social, économique et écologique. 13 La culture de la banane pour l’exportation n’a vraiment débuté qu’à la fin du 19 e siècle.

Dès 1870, la Jamaïque organise les premières exportations de bananes Gros-Michel vers les marchés d’Amérique du Nord. Quelques années plus tard, une filière en provenance des Canaries approvisionne le marché anglais avec une autre variété, Petite Naine, du sous-groupe Cavendish (Bakry et al.

, 1997). Ce n’est qu’au début du 20 e siècle que des exportations sur de plus longues distances ont débuté grâce aux premiers navires réfrigérés. C’est au cours de cette période pionnière que les méthodes de cultures industrielles et d’exportation massive d’un fruit fragile ont été mises en place.

Depuis lors, la banane, qu’il s’agisse de production, d’exportation ou d’importation, n’a eu sur le long terme qu’une croissance continue et constitue à l’heure actuelle le quatrième produit d’exportation mondiale (Wilson et al. , 2004). 14 Malgré la grande diversité existant au niveau des variétés de bananier, le commerce international repose essentiellement sur un seul groupe variétal : les bananes Cavendish dont plus de 30 % de la production sont destinés à l’exportation.

Les Cavendish fournissent 97 % du marché international (Loeillet, 2005). Pourtant, l’offre de bananes de par le monde est riche de variétés quasi totalement inconnues sur les grands marchés d’importations.

Seuls 2 % de la production de bananes à cuire sont destinés à un commerce international. Cela concerne principalement les bananes plantains (Lassoudière, 2007). Ces dernières sont présentes sur les marchés d’importation depuis des décennies mais les volumes sont limités et leur croissance minime.

L’Union européenne a importé environ 23 000 t de plantains en 2000 (EUROSTAT, 2000). En un peu moins de 10 ans, les quantités importées sont restées quasiment inchangées (ODEADOM/Cirad-Flhor, 2000). 15 Alors que de très nombreux pays produisent la banane, très peu participent de manière substantielle au marché international.

Pour ces derniers, la dépendance vis-à-vis de la filière banane est grande. C’est une activité qui occupe toute l’année une main-d’œuvre nombreuse et relativement peu qualifiée, jouant ainsi un rôle crucial dans la lutte contre la pauvreté (Loeillet, 2005).

See also:  Comment Lire Les Étiquettes Sur Les Produits Alimentaires?

Grâce aux exportations hebdomadaires régulières, des services de fret maritime réguliers ont été créés. Ils ont favorisé les importations de marchandises nécessaires au développement de ces pays et à la vie quotidienne de leurs habitants.

Ces exportations régulières ont aussi permis de stabiliser des lignes maritimes sur lesquelles peuvent se construire d’autres filières d’exportation dans les domaines agricole et industriel (Loeillet, 2005). 16 Sur les 10 exportateurs mondiaux, 7 sont situés en Amérique Latine, 2 en Afrique et 1 en Asie (Loeillet, 2005).

  • Ils totalisent 95 % de l’offre mondiale (Loeillet, 2005);
  • Les exportations américaines sont très largement dominantes, les Philippines s’intercalant au 4 e rang (Lassoudière, 2007);
  • L’Equateur, le Costa Rica et la Colombie fournissent environ 65 % du marché international, ce qui illustre le poids de la filière banane dans ces pays, tant au niveau économique que dans la vie sociale et politique (Lassoudière, 2007);

Le premier producteur mondial, l’Equateur, exporte chaque année l’équivalent de la consommation de bananes de l’Union européenne (4,5 millions de tonnes) (Loeillet, 2005). Les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et l’Europe ne pèsent que 15 % dans le commerce mondial (Lassoudière, 2007).

La zone Europe, constituée de l’Espagne et du Portugal, participe au commerce mondial à hauteur de 3 % des exportations. 17 Les exportations en provenance des Caraïbes décroissent, alors que celles d’Afrique augmentent, notamment en provenance du Cameroun et de la Côte d’Ivoire.

Depuis 1990, la Côte d’Ivoire a multiplié par deux ses exportations et celles du Cameroun ont plus que triplé (Lassoudière, 2007). 18 Le commerce mondial de la banane dessert est estimé à 14 millions de tonnes (Loeillet, 2005) pour un chiffre d’affaire à l’exportation de plus de 4,9 milliards USD (Lescot et al.

, 2008). Sur les 40 dernières années, le marché s’est fortement développé. La production mondiale de bananes dessert a plus que doublé, mais cette croissance est principalement due à l’augmentation des surfaces cultivées et non à une meilleure productivité (Picq et al.

, 2002). Sur la même période, les exportations ont été multipliées par 3,5 (Loeillet, 2005) et la valeur de ces exportations multipliée par 11. La croissance du marché a été de 7 % par an entre 1985 et 1995, mais a ralenti ces dernières années (Loeillet, 2005).

  1. 19 La banane est le fruit le plus exporté aussi bien en valeur qu’en quantité;
  2. Cinq compagnies aux structures très intégrées contrôlent les ¾ des exportations du marché mondial : Chiquita Brands International (22 %), Dole Food Company (21 %), Del Monte Fresh Produce (16 %), Noboa (7 %) et Fyffes (7 %) (Lassoudière, 2007);

20 Les quatre marchés d’importation mondiaux que sont l’Union européenne, les Etats-Unis, le Japon et la Russie captent 78 % de l’offre mondiale de banane dessert (Loeillet, 2005). A noter que certains marchés émergent en Afrique du Nord et au Moyen-Orient (6 % de la production mondiale) et en Chine (4 % de la production mondiale) (Lassoudière, 2007).

Avec 4,6 millions de tonnes d’importation et une consommation moyenne de bananes aux alentours de 10,1 kg par habitant par an, le marché européen est le premier marché mondial d’importation (Loeillet, 2005).

La structure de l’approvisionnement se répartit comme suit : en 2004, l’UE a reçu des bananes de trois origines différentes, à savoir communautaire (16 %), ACP (17 %) et latino-américaine dite « dollar » (67 %) (Loeillet, 2005). 21 Le commerce international de la banane est très complexe et on ne peut en parler sans évoquer le différend qui oppose quelques pays européens, particulièrement la France et les Etats-Unis.

En effet, depuis des années, les Européens et les Américains se livrent une guerre commerciale autour de la banane. Avant la mise en place du marché unique européen, l’approvisionnement en bananes résultait d’une gestion nationale au cas par cas.

Les pays ayant des attaches avec des zones de productions, comme la France avec la zone antillaise et africaine ou l’Espagne avec les Canaries, privilégiaient ces productions. Les autres pays, sans attache à une zone de production particulière, s’approvisionnaient en bananes « dollars » qui étaient importées sans frais de douane à travers les filières intégrées des sociétés américaines.

Cette exonération de droits permit aux dites entreprises de réaliser des bénéfices colossaux, le fruit étant produit à très bas prix en Amérique Latine (Loeillet, 2005). Lors de la mise en place du marché unique européen (1 er janvier 1993), l’approvisionnement en bananes devait passer à une gestion commune à douze membres.

Effective depuis le 1 er juillet 1993, l’Organisation Commune du Marché de la Banane (OCMB) créée dans le cadre de la mise en place du marché unique européen instaure des quotas spécifiques d’importation et institue un régime d’aides compensatoires destiné à assurer un revenu minimum aux producteurs européens et de la zone ACP.

Les bananes européennes et celles des pays ACP, plus chères, bénéficient alors d’importantes aides de l’Union européenne. Mais la commission dut immédiatement faire face à une double pression : celle des multinationales américaines et celle du front de refus des principaux importateurs de bananes « dollars » : l’Allemagne et le Benelux (Loeillet, 2005).

En avril 1994, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) est créée et dénonce rapidement le principe des quotas spécifiques mis en place par l’Union européenne. Le système de l’OCMB privilégiant les bananes communautaires et ACP est jugé discriminatoire et non conforme aux règles du commerce international par l’OMC (Maillard, 2002).

Aussi, malgré une première modification de l’OCMB, le 1 er janvier 1999 sous la pression des producteurs de « bananes dollars » et une diminution consécutive des droits de douane pour ces pays, le nouveau régime européen d’importation est à nouveau dénoncé par l’OMC qui conteste, en particulier, le principe des quotas spécifiques.

Depuis le 1 er janvier 2006, bien que toutes les négociations ne soient pas achevées, les nouvelles règles sont mises en application dans les grandes lignes. Les quotas d’importation sont abandonnés au profit d’un système uniquement tarifaire, c’est-à-dire fondé sur un droit de douane et sur le principe « premier arrivé = premier servi ».